samedi 26 mai 2007

LeaderHomeward bound
Chagos islanders Thursday May 24, 2007The Guardian
The 2,000 inhabitants of the Chagos archipelago, who were evicted from their homes by Britain 40 years ago to make way for a US airbase on the island of Diego Garcia, called their fight to return "la lutte" (the struggle). For good reason. They were tricked, bullied, in some cases terrorised from their homes. They were forced to leave their possessions behind. Their pets were gassed. They were crowded into the holds of ships and dumped on the quayside of the docks of Port Louis, the capital of Mauritius. They were homeless, jobless, unable to speak the local language. They moved to the slums in which they have been quietly dying ever since, though around 200 of them have resettled unhappily in Crawley, Sussex.

Yesterday, their struggle appeared triumphant, when the high court dismissed an appeal by the Foreign Office against their return. In its ruling, the high court suggested that the time for appeals was over, after the government lost three times in different courts before. But in theory yesterday's judgment could be taken to appeal at the House of Lords, delaying the return further. If the disaster that befell the Chagos archipelago between 1967 and 1973 reads like something out of the pages of Dickens or Zola, the recent history of Britain's attempts to prevent the return of the islanders is just as appalling.
The late Robin Cook, then foreign secretary, rightly accepted defeat after a court victory in 2000 by the islanders. He said the government would arrange for the surviving Chagossians to return to the outer islands. But then September 11 happened. Once again, the strategic value of an airstrip halfway between Africa and southeast Asia, from which Afghanistan and Iraq could be bombed, and through which suspects in the war on terror could disappear on their way to Guantanamo Bay, outweighed the moral case of the islanders. In June 2004, the government used the mechanism of an order in council, a royal prerogative power not subject to parliamentary debate, to stop the islanders returning. Lord Justice Stephen Sedley yesterday ruled this was an abuse of power.
Britain acted solely to serve American military interests. The Chagossians have surrendered their right to return to Diego Garcia, which will still serve exclusively as a US airbase. The argument has been about allowing return to islands between 100 and 300 miles from the base. Donald McKinnon, the Commonwealth's secretary general, called that a wide security perimeter. There are many innocent victims of the special relationship between Britain and America, but among them must surely now count that small band of people who lived in what they once thought of as paradise.
Case study: Louis Onesimi

In a rusty shack in the poorest corner of Port Louis, the Mauritian capital, Louis Onesimi dreams of once again setting foot on what he calls the "paradise" of the Chagos islands where he was born more than 80 years ago, but fears yesterday's ruling has come too late for him.His gaunt body is racked by coughing, but his eyes brighten when he remembers his homeland: "I was like a fish in the sea when I lived in Chagos. We had everything we needed and we never went hungry."...

Now he shares his two roomed shack with 24 members of his extended family. His grandchildren run in and out, splashing barefoot into the stagnant water outside. There are no sewers and water sits in a slick on the street."Here children go to bed without eating," Louis says.
Louis was one of thousands of islanders removed from the Chagos archipelago by the British between 1967 and 1973.
Forced to leave most of their possessions behind, they became homeless and unemployed and, unable to speak to the local language, have lived in slums ever since.
Perched on an old deckchair, one of only a few pieces of furniture he owns, Mr Onesimi shakes his head sadly: "I would like to go back home, but it will be too late for me. I wish I could go back as a young man."
The personal cost of the deportation stills sits heavy on other islanders. Lissette Tallate, a tiny quietly-spoken woman of 65, whispers her memories of being told their homeland was "being closed".
She watched as their pets were gassed in the "calorifer" used in copra production before starting the thousand mile journey to Mauritius.
"Two of my children died within eight days of each other when we arrived in Mauritius. I still blame the journey, we were crowded into the hold and lots of us became ill and developed health problems."
Islanders say their families were also split up. Emelienne Issai lives in the same shanty town as Louis Onesimi. She says she hasn't seen her husband or son for almost 40 years: "“My husband was from the Seychelles and when I was removed from the island he was visiting family there with our son. I was brought to Mauritius and haven't been able to see either of them ever since.”






source ---via Guardian Unlimited

lundi 21 mai 2007

Journée mondiale de la Diversité culturelle pour le dialogue et le développement
Le 2 novembre 2001, l’UNESCO a adopté la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle. Cette déclaration reconnaît, pour la première fois, la diversité culturelle comme "héritage commun de l’humanité" et considérant sa sauvegarde comme étant un impératif concret et éthique inséraparable du respect de la dignité humaine. Suite à cela, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 21 mai, ´Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement´ afin d’approfondir nos réflexions sur les valeurs de la diversité culturelle pour apprendre à mieux "vivre ensemble". C’est pourquoi l’UNESCO fait appel aux Etats membres et à la société civile pour célébrer cette Journée en y associant le plus grand nombre d’acteurs et de partenaires.
Les objectifs de cette journéeCette journée donne l’occasion de mieux comprendre et apprécier ce que nous devons aux autres cultures, et, à prendre la mesure de la diversité de leurs apports, de leur unicité, de leur complémentarité et de leur solidarité. Car connaître et reconnaître nos différences, les respecter en ce qu’elles fondent notre propre identité, c’est donner la chance aux siècles qui s’annonce de s’épanouir enfin hors des conflits identitaires de tous ordres. La diversité culturelle est un droit humain fondamental ; lutter pour sa promotion, c’est lutter contre les stéréotypes et le fondamentalisme culturels.
Les autorités publiques sont de plus en plus sensibles à la nécessité de développer le dialogue interculturel, en vue de renforcer la paix, la sécurité et la stabilité au niveau mondial. En instaurant le 21 mai la ‘Journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement’, l’ONU donne une orientation importante en plaçant le dialogue mutuel – au-delà du sexe, de l’âge, de la nationalité, de l’appartenance culturelle et de la religion – au centre de tous les efforts pour parvenir à un monde de paix, capable de faire face à l’avenir. "Seul le dialogue peut servir de base à une société pluraliste et culturelle", déclare Elsbeth Muller, secrétaire générale d’UNICEF suisse, "et l’intégration, de même que la compréhension mutuelle entre les cultures, jouent un rôle essentiel."

samedi 19 mai 2007


Nationzougader
: Rs 15 mds englouties annuellement dans les jeux
[18 May 2007]
Rs 750 millions. C’est la somme que brassent mensuellement les maisons de jeux et casinos du pays, soit Rs 9 milliards par an. Chez les bookmakers du Champ-de-Mars, c’est Rs 90 millions de chiffre d’affaires en moyenne pour chaque journée de course; Rs 7 millions pour les paris par téléphone et environ Rs 30 millions pour le tote. Epoustouflants, ces chiffres liés au jeu à Maurice, des estimations du Gaming Board. Si une bonne partie des mises dans les casinos vient d’une clientèle touristique, il n’en demeure pas moins que le Mauricien est un “zougader” invétéré. Uniquement pour les courses, le Gaming Board a collecté Rs 321,3 millions l’année dernière pour les 30 journées. Cela comprend des frais pour la licence, des “betting duties” et de “betting taxes”. La “betting tax” qui représente 8 % du chiffre d’affaires des bookmakers a rapporté environ Rs 185 millions pour la saison 2006. “Les casinos ont rapporté Rs 50 millions en termes de taxes au gouvernement l’année dernière” A cela, il faut ajouter la loterie verte, qui a un tirage mensuel, et à laquelle les Mauriciens consacrent Rs 30 millions en moyenne par mois(voir hors texte), mais aussi d’autres petites loteries et les “pools”. Les loteries Poupard, Merven et Henry réalisent des chiffres d’affaires de Rs 4,7 millions. Et des chiffres d’affaires de Rs 1,5 million par semaine sont réalisés par les organisateurs des pools, toujours selon les estimations du Gaming Board. Avec de telles sommes – n’oublions pas les paris illégaux, notamment sur les matchs de football européens – il est estimé que quelque Rs 15 milliards changent de mains chaque année dans le monde des jeux. Les casinos ont ainsi rapporté Rs 50 millions en termes de taxes au gouvernement l’année dernière – l’état contrôlant et percevant une taxe sur tous les jeux de hasard organisés à Maurice. Il y actuellement six casinos dans le pays (du type casino de Curepipe ou du Caudan), 16 maisons de jeux détenant un permis A (à l’image de Ti Vegas à Quatre Bornes ou l’établissement de la Chaussée à Port-Louis, 16 autres maisons de jeux avec un permis B et dans lesquels on joue au “Van Lak” et 18 maisons de jeux où l’on joue au “Mah Jong ” et autres jeu de hasard du même genre. Au total, ce sont donc 1 500 machines à sous qui sont à la disposition des joueurs à travers le pays. Il y a par ailleurs des “Video Games Houses” qui accueillent une clientèle d’adolescents adeptes de jeux vidéos. Et ce qui inquiète le Gaming Board, outre la prolifération de ce type d’établissement, c’est le fait que certains gérants ont transformé certains des appareils pour permettre aux joueurs de parier sur l’issue d’une partie ! Aucune loi ne s’y opposant, le Gaming Board se retrouvait jusqu’à présent impuissant face à ce phénomène. C’est le projet de loi présenté mardi dernier au Parlement qui lui donnera les pouvoirs nécessaires pour mettre un frein à cette pratique somme toute dangereuse pour les mineurs. Car à côté il n’y a que peu d’espoir de freiner l’ouverture des maisons de jeux à travers le pays, y compris dans les villages. Et ce, malgré les protestations des organisations socioculturelles (dont le Sanatan Dharma Temples Federation) contre cette prolifération considérée par certains comme “malsaine”. En effet, le 30 mai de l’année dernière, le ministre des Finances, Rama Sithanen, disait un non catégorique à la demande d’un député de la majorité pour la fermeture des maisons de jeux ou l’arrêt total de l’octroi de permis de d’opération à ce type d’établissement. Raison invoquée par le ministre : “Empêcher les établissements de jeu d’opérer plongera le secteur dans l’illégalité.” Il devait aussi souligner que selon les réglementations actuelles, un village de plus de 10 000 adultes peut abriter un maximum de deux maisons de jeux en plus d’un casino.
Raj JUGERNAUTH

Sous le vernis, un musée…[18 May 2007]
C’est froid, c’est vide,
c’est excentré.
Voisines des champs,
les pierres du Millenium Monument crient à la face du millénaire dans l’indifférence générale. Faites le test autour de vous. Qui l’a déjà visité ? Qui s’est déplacé pour voir ce monument à l’esthétisme douteux ? Et si ce n’est pas un musée mais “juste un lieu de visite”, comme dit Sunil Nosib, officer in charge du Mauritius Museums Council (MMC), sa simple existence est comptabilisée dans les Rs 12 millions du budget de fonctionnement du MMC pour la présente année financière. Une année marquée par la Journée internationale des musées, célébrée aujourd’hui. Plus flou, le cas d’un autre bâtiment en pierre, le musée de la police à Vacoas. Actuellement fermé, il a servi pendant un temps de lieu de répétition de l’orchestre de la police. Si ce n’est plus le cas, il a été question de transférer sa gestion au MMC. “Jusqu’à l’heure il n’y a rien d’officiel”, précise Gorah Beebeejaun, président du conseil d’administration du MMC. Notre patrimoine visible lui, celui qui a été empaillé ou mis sous une couche de vernis, est conservé dans deux musées nationaux : celui de Port-Louis, consacré à l’histoire naturelle, et celui de Mahébourg orienté vers l’histoire. Le MMC a aussi à sa charge quatre musées spécialisés : le Fort Frederick Hendrik à Vieux Grand-Port (vestiges du passage des Hollandais chez nous), La Nef ( maison du poète Robert Edward Hart, qui, précision utile, n’a eu que du sel sur les vitres suite au récent raz-de-marée). Également sur la liste : le SSR Memorial Museum à la rue Desforges à Port-Louis et le Sookdeo Bissoondoyal Memorial à Tyack. Le Folk Museum du Mahatma Gandhi Institute et le musée de la poste, qui ont chacun son budget, sont aussi sous l’ombrelle du MMC. Ces lieux sont-ils fréquentés ? Si des regards blasés sont tentés de conclure hâtivement que les visiteurs se comptent par poignées, les chiffres racontent une toute autre histoire. Ils varient de 6 300 à 8 000 visiteurs entre juillet et septembre 2006 à Port-Louis, de 2 800 à 5 000 entre octobre et juillet 2006 à Mahébourg. “C’est nettement mieux que nos prévisions”, explique Sunil Nosib. Les relevés montrent que le moins fréquenté des quatre musées spécialisés est celui de Tyack. N’allez pas croire que ce sont les touristes qui font le plus gros du contingent des visiteurs. “Sur 8 000 visiteurs, 2 000 étaient des touristes”, dit Sunil Nosib. Le reste étant composé, pour une bonne part, d’écoliers et de collégiens. Qu’y voit-on ? Le budget de fonctionnement est clair : il ne prévoit pas de sommes fixes pour les acquisitions. Ce qui explique la relative stagnation des objets exposés. Des collections qui parfois n’ont pas bougé depuis des décennies. “Nous comptons beaucoup sur les donations.” Dernière en date, celle d’aujourd’hui. Il s’agit d’un piano utilisé lors des messes à l’époque de la présence de la Royal Navy. Le hic, c’est qu’à cause de sa taille et de son poids, le piano ne pourra grimper l’escalier en colimaçon du musée de Mahébourg, pour aller garnir la salle consacrée à la période anglaise. Il restera donc aux côtés de Mahé de La Bourdonnais dans la salle française. S’agissant des rénovations, la précédente, à Mahébourg, remonte à 2006, quand le toit a été refait. Les travaux exécutés en l’an 2000 étaient plus fouillés. A cette occasion, 80 œuvres et documents concernant l’esclavage et l’engagisme, ainsi que des documents sur Rodrigues ont été introduits. Depuis, le projet de Conservation Laboratory, de Museum Shop et de cafétéria sont en attente, faute de financement. A Port-Louis, la rénovation de la première salle, celle du dodo, est en cours depuis le début du mois. Il s’agit de retaper le mur et les présentoirs, pas de toucher à la collection elle-même. Cela durera jusqu’en septembre. La dernière couche de peinture à Port-Louis a coïncidé avec la tenue de la Triennale d’art contemporain en décembre 2005.
Aline GROËME-HARMON
Plus d’infos avec l'express

vendredi 18 mai 2007



Religion : Le regard neuf des jeunes
[03 May 2007]Luby Ramsamy a 18 ans et elle est en Upper VI au collège Maurice Curé. Milène Tagou a également 18 ans et elle vient de terminer son HSC. Zia Nujurally a 20 ans et étudie à l’université de Maurice de même que Viken Vadeevaloo, 22 ans. A l’initiative du Conseil des religions, ils ont participé à un atelier de travail de trois jours sur les différents moyens d’appréhender la question du VIH-Sida à Maurice. L’objectif, entre autres, était de voir comment sur un plan moral et spirituel des jeunes de différentes communautés perçoivent le problème. “A travers des prismes différents, des angles religieux multiples, des perspectives morales diverses, il fallait voir si on pouvait travailler ensemble vers un objectif défini”, explique Luby Ramsamy. Au fil des jours, sinon des heures, la discussion a pris la voie d’un partage. Qui est-on ? Comment établir un dialogue avec l’autre. Comment se débarrasser des stéréotypes ethniques que reproduit la société mauricienne ? “Maurice étant un pays pluriethnique, il est un besoin fondamental de se connaître les uns les autres et de déployer des efforts pour se rapprocher car trop souvent la religion a tendance à créer des divisions”, analyse Milène Tagou. Avant d’aller vers l’autre, il y a aussi ce besoin de se connaître. “Le but du dialogue interreligieux est de préserver cette pluriethnicité”, confirme Zia Nujurally. “L’essence des religions converge vers l’amour et le respect de l’autre. Or souvent, on fait le contraire d’autant plus qu’il y a des gens qui ne s’embarrassent pas d’utiliser la religion à mauvais escient. Il est important que les jeunes s’engagent pour exprimer la possibilité d’une autre voie”, enchaîne Viken Vadeevaloo. Nos quatre jeunes vivent au quotidien l’interculturel. Sauf que des conceptualisations sous-jacentes surplombent la chance d’un réel échange. De manière implicite, la société a mis en place ses grilles réductrices. Enfermant chacun d’entre nous et de manière inconsciente dans des ghettos culturels. “Nous côtoyons des gens de différentes cultures mais nous avons besoin d’un dialogue interreligieux pour ne plus avoir de préjugés. On a parfois tendance à juger selon ce qu’on croit être la réalité. Or, cette réalité nous est souvent suggérée. Pendant les trois jours de l’atelier de travail, on a pu parler de religion ouvertement comme on ne l’avait jamais fait auparavant et comme on ne le fait jamais à l’école”, explique Luby Ramsamy. Ces jeunes ont découvert les réalités et la beauté de l’autre aussi bien que le véritable sens de l’altérité. “Je ne savais pas que dans l’essence toutes les religions sont monothéistes et qu’on pouvait aborder la question de religions d’un point de vue neutre. Au fond, tous les textes nous portent vers la même chose”, lâche Luby Ramsamy. Si la connaissance est souvent théorique, le partage, lui, ramène vers le concret. C’est le message que veut faire passer la jeune fille. “On ne peut plus s’enfermer dans des croyances reçues. Le dialogue interreligieux m’a donné l’envie d’aider les gens peu importe leur appartenance religieuse.” Au-delà des discours, il y a le vécu. Et ce vécu ne peut s’améliorer si la société ne se donne pas les moyens d’une introspection et l’ambition d’un projet interculturel. Même s’il faut éviter le piège du programmatique, une société qui se vante de son vivre-ensemble doit faire la preuve d’une volonté de partage. “Un état qui gère un peuple pluriethnique devrait encourager l’interculturel. C’est autant de passerelles qu’on construit et pouvant nous mener vers un imaginaire collectif renouvelé constamment”, soutient Viken Vadeevaloo. Ce dernier ajoute qu’“il est également important de faire la différence entre la spiritualité et la religion. Entre l’expérience intérieure mystique et la pratique des cultes et des rites. Entre l’être qui s’invente dans sa spiritualité et le même être qui vit un dogme religieux au sein d’une collectivité d’individus. C’est en exploitant ces pistes qu’on esquisse l’idée d’une société mauricienne, qu’on donne une ambition à la nation”. Souvent la nation passe à côté de son identité ou elle l’occulte de peur d’avoir à faire face à des démons. “On met souvent l’accent sur le paraître”, relève Luby Ramsamy qui voit dans le dialogue interreligieux un moyen de combattre des fléaux de la société et de venir en aide aux plus démunis. “Dans l’élan vers l’autre, il y a une dynamique d’aide aux nécessiteux. On ne peut plus s’enfermer dans ses croyances reçues. Il faut qu’on arrête d’être satisfait de ce qu’on croit être. Sinon on s’enferme dans son cocon. Le dialogue interreligieux m’a donné l’envie d’aider les gens peu importe leur appartenance religieuse”, confie la jeune fille. Celle-ci ne peut s’empêcher de lancer un regard critique vis-à-vis des adultes qui se posent moins de questions. Avant les pieuses intentions, il y a des découvertes simples. Soit tous ces pratiques et rituels à côté desquels on passe avec une certaine indifférence. Et assez souvent, c’est ce qu’on appelle la tolérance. “Auparavant, je respectais mes voisins. Mais je ne les comprenais pas. Après cet atelier de travail, j’ai compris le sens de leur rituel. Surtout, j’ai compris que la foi de l’autre est noble. La foi n’est pas en définitif un obstacle aux liens d’amitié et d’amour”, confie Zia Nujurally. Viken Vadeevaloo ne peut, lui, s’empêcher de relever que les institutions religieuses auraient dû s’investir davantage dans des échanges. “C’est un moyen de se diriger vers les points convergents des textes sacrés. Un moyen de faire ressortir notre humanisme à tous”, dira-t-il. Zia Nujurally plaide pour “la liberté dans sa foi et le respect de la liberté de l’autre dans sa spiritualité”. “Le dialogue interreligieux doit être vécu comme une ascèse nationale. On est dans une logique de co-construction identitaire. Je ne peux pas être un bon Mauricien si je ne suis pas un bon musulman. Notre identité religieuse nous accomplit dans notre pleine citoyenneté républicaine. C’est de cette manière qu’on s’éloigne des sentiers battus. Tels les préjugés qui existent par rapport à l’Islam. Il ne sert à rien de parler d’extrémisme. Pour moi, l’Islam, c’est l’extrême vérité, c’est l’extrême juste. Tout le reste n’est que slogans creux”, insiste Zia Nujurally. Il est un fait que cet atelier de travail a permis à ces jeunes de se découvrir une disponibilité à connaître l’autre. “En fait, la prédisposition était là. L’ouverture d’esprit aussi. Mais sans des exercices de partage et de rencontre, on reste passif. On s’enferme dans du chacun pour soi et chacun finit par penser que sa religion est plus vraie, plus importante que celle de l’autre. Ce sont ces conceptions schématisées qu’il importe de déconstruire”, plaide Milène Tagou qui dénonce “ces gens qui se cachent derrière leurs religions pour avoir une identité”. Quelque part à travers la question religieuse, c’est le rêve d’un destin commun que caressent ces jeunes. “Nous sommes tous venus ici comme immigrants avec nos religions. Et c’est avec ces religions que nous avons bâti le mauricianisme”, rappelle Zia Nujurally.Questions à Père Bernard Blais Père Bernard Blais, prêtre des Missions étrangères de Paris et animateur de pèlerinages bibliques, était à Maurice du 18 au 28 avril. Il a ainsi animé une conférence publique ayant pour thème “Israël : un pays, deux peuples, trois religions”. Le père Bernard Blais a exercé son ministère en paroisse et réside à Poitiers. ● En quoi consistent les pèlerinages bibliques ? C’est prendre le chemin qui nous permet de marcher sur les pas de Jésus. On y va avec ses jambes, ses pieds, ses yeux, son humanité et surtout cette volonté de revivre les passages du Nouveau Testament, d’aller les écouter sur les sites mêmes où ils ont été prononcés et les recevoir dans le contexte d’aujourd’hui. C’est une vérité implacable : quand on se déplace, on est ouvert à l’autre. On essaie d’être plus réceptif à ce qu’on voit et entend autour de soi. Enfin, on tente de communier avec cette autre réalité qui n’est pas de son quotidien. J’ai été, en ce sens, 60 fois en Israël et, en d’autres occasions, en Turquie, Grèce, Syrie… Et toujours cela a été un pèlerinage Bible en main. ● Vous allez vers des textes qui datent de deux millénaires. Comment parlent-ils à l’homme contemporain que vous êtes ? Si moi qui vis en 2007 je ne fais pas l’effort d’aller vers le texte écrit voici deux mille ans, le texte ne viendra pas vers moi. C’est à moi de faire le déplacement temporel. Il faut pouvoir se remettre dans le contexte historique pour comprendre le texte écrit plusieurs siècles de cela. Il faut que je comprenne ce qui a été écrit. Parfois c’est clair. Parfois non. ● Vous avez visité Israël abondamment. Comment dépasser le conflit israélo-palestinien ? Il faut d’abord une réelle volonté de s’en sortir. Une volonté que je ne vois pas clairement exprimée que ce soit du côté palestinien ou israélien. Plus le temps passe, plus le problème devient complexe. Je ne vois pas, à dimension humaine, la porte de sortie de ce conflit. ● Que vous inspirent des réflexions du genre que l’axe du bien doit combattre l’axe du mal ? Celui qui a dit cela n’a rien compris. En nous, il y a le bien et le mal, l’ivraie et le bon grain mélangés. Les deux sont présents. L’axe du bien et du mal sont en moi, et y compris dans le pape lui-même et tous les êtres humains. Dans ma foi de chrétien, parler de l’axe du bien et du mal, c’est m’éloigner des enseignements du Christ. Une foi, qu’elle soit juive, chrétienne ou musulmane, s’exprime différemment tout en ayant été vécue intérieurement avec plus ou moins la même intensité. Il y a un paraître en moi qui ne correspond pas à mon être profond parce que je suis pécheur. Mais il n’y a pas que cela parce que j’essaie de vivre ma foi en Christ. C’est le seul qui a connu la plénitude et la parfaite adéquation entre son être profond et le paraître.

● Le dialogue interreligieux vous interpelle-t-il ? Oui. Il s’agit de s’écouter, de se respecter et de travailler pour des valeurs qui sont communes. Le dialogue interreligieux m’a interpellé mais moins l’œcuménisme qui est le dialogue entre chrétiens. De mes préoccupations passées, présentes et à venir, c’est davantage ce dialogue qui m’interpelle.
Propos recueillis par Nazim ESOOF
Des glucomètres défectueux livrés dans les hôpitaux
[18 May 2007]
Être malade c’est déjà un handicap en soi. Mais quand les équipements ou les médicaments ne sont pas fiables, c’est pire. Le dernier scandale en date remonte à quelques semaines. Il concerne un millier de glucomètres qui a été livré au ministère de la Santé par une entreprise privée spécialisée dans la fourniture d’équipements médicaux. L’affaire est jugée tellement grave que le ministère de la Santé, qui ne veut pas porter le chapeau, a pris deux décisions : suspendre l’utilisation de ces glucomètres jusqu’à nouvel ordre dans les hôpitaux et référer ce dossier au parquet, pour décider de la marche à suivre. Cette compagnie, Biks Pharma, dont l’un des responsables est Mahen Bheekee,a décroché un contrat de Rs 13,5 millions sur un appel d’offres lancé par le Central Tender Board. Mais c’est le ministère de la Santé qui avait le dernier mot pour décider s’il fallait allouer ce contrat. L’enquête de l’express a révélé que des médecins du ministère de la Santé, qui avaient l’occasion de traiter ce dossier, avaient fait comprendre aux autorités qu’il serait préférable de ne pas prendre ces glucomètres. Les docteurs estimaient qu’ils n’étaient pas fiables dans leur lecture du taux de glycémie. La marge d’erreur était trop grande et très imprécise. Néanmoins, le contrat a été alloué à Biks Pharma. Cette dernière avait coté pour la fourniture de 1 000 glucomètres de la marque Syntide glucosensor fabriqués en Chine. Mais quand Biks Pharma a livré les glucomètres, il y a eu des nuances de taille. D’un côté de l’appareil était écrit “Biocare glusensor”, et non “glucosensor” et à l’arrière était écrit “Syntide” mais sur un autocollant.Il semble que le ministère ne veuille plus s’engager pour payer les Rs 13,5 millions de facture relative aux glucomètres. Mesures nécessaires Des médecins traitant leurs patients diabétiques ont découvert des choses anormales. Nombreux sont ceux qui se sont plaint que les analyses dans des laboratoires privés ont indiqué un taux relativement élevé de diabète, alors que le glucomètre de l’hôpital indiquait que le patient n’avait pas de diabète. Dans plusieurs cas, malgré les traitements et régimes alimentaires imposés par les médecins, le glucomètre indiquait toujours que le taux de diabète était anormalement élevé. Dans d’autres cas, le diabète était anormalement bas. Le ministère de la Santé a pris les mesures nécessaires immédiatement après que les médecins l’ont informé de l’ampleur du problème. Le principal concerné, Mahen Bheekee, n’a pas voulu faire de commentaires. “Je n’ai reçu à ce stade aucune plainte officielle de la part du ministère de la Santé. Je ne vais faire aucun commentaire. Je ne sais pas de quoi vous voulez parler.” Le député du Mouvement militant mauricien, Rajesh Bhagwan, avait posé une question sur cette affaire à Satish Faugoo, le ministre de la Santé, mardi dernier à l’Assemblée nationale. Mais Abu Kasenally, qui assumait l’intérim, avait répondu sur les médicaments en dessous des normes de qualité. Avant même qu’il ne puisse répondre au deuxième volet de la question sur les glucomètres, Rajesh Bhagwan s’était fait expulser du Parlement par le speaker.
Bernard SAMINAden
source l'express
In Service to the Common Good: Bahá’í Youth in Their Own Words
“…is there any deed in the world that would be nobler than service to the common good?”
~ ’Abdu’l-Bahá

When asked to choose from a list of goals for their lives in the future, nine out of ten young Bahá’ís say “doing service.”

1 They say they want to “make a difference in the world,” and to dedicate themselves to education, good health, having strong friendships and a “close relationship with God.” Nearly 60 percent of those responding said they have done or plan to do a year of service, a program for young people administered in the United States by agencies of the National Spiritual Assembly of the Bahá’ís of the United States, and one which operates domestically and internationally.
“Helping others” is a big part of the definition of service to these young people, and the world seems to call for their involvement in many different areas. One group of youth produced a list of concerns about society that included “poverty, racism, environmental destruction, extremes of wealth and poverty, religious fanaticism, closed-mindedness, war, terrorism and the need for world peace, AIDS and other diseases, and putting into action the equality of men and women.”
Bahá’í youth see in these concerns a summons to action and a framework for their preparation for service: More than 60 percent say they hope to choose, or have already chosen, a field of study that fits with their Bahá’í beliefs.
Why are young Bahá’ís so adamant about service? Partly it is because young people tend to be concerned about others, and about society and its challenges: In his 2001 study, Real Teens, George Barna, a
well-known Christian researcher, found that 62 percent of his respondents listed “how much the church is involved in helping poor and disadvantaged people” as an important feature of the congregation they would choose after leaving home. This involvement serves as a good practical measure of the “heart” of the congregation, Barna says, and of the community that develops within it.

Service—At the Core of Bahá’í Teachings

Service is also part of the basic teachings of the Bahá’í Faith.
Bahá’í youth consistently reference passages on this subject that can be found in the Bahá’í writings: “Be anxiously concerned with the needs of the age ye live in, and center your deliberations on its exigencies and requirements,” is one example.

“All effort and exertion put forth by man from the fullness of his heart is worship,” says ‘Abdu’l-Bahá, son of Bahá’u’lláh, founder of the Bahá’í Faith,

“if it is prompted by the highest motives and the will to do service to humanity. This is worship: to serve mankind and to minister to the needs of the people. Service is prayer.” “Service to humanity is service to God.” “Undoubtedly,” the Universal House of Justice tells Bahá’í youth, “it is within your power to contribute significantly to shaping the societies of the coming century; youth can move the world.”
Such statements, reinforced by their own observations, have created a sense among many young Bahá’ís that constructive change in society is not only necessary but possible:

“Now Is the Time for Service”
One young woman, reflecting on her service, writes: “My inspiration to serve is the principle of the oneness of humanity promoted by the Bahá’í writings. I believe that everything I strive to do should be toward the physical manifestation of this spiritual principle.” It is in the writings of ‘Abdu’l-Bahá that we find these words: “Now is the time for service, and for servitude unto the Lord….Therefore must the friends of God engender that tenderness which cometh from Heaven, and bestow love in the spirit upon all humankind. With every soul must they deal according to the Divine counselings and admonitions; to all must they show forth kindness and good faith; to all must they wish well. They must sacrifice themselves for their friends, and wish good fortune to their foes. They must comfort the ill-natured, and treat their oppressors with loving-kindness. They must be as refreshing water to the thirsty, and to the sick, a swift remedy, a healing balm to those in pain and a solace to every burdened heart.”

What Can Adults Do to Help Their Youth?

• Listen and consult: the world of youth is different from the adult world, full of complexities and tensions, and it needs to be understood on its own terms
• Concentrate on the positive qualities in young people
• Find creative activities that are appropriate for each age and stage of youths’ development, and that are worthy of youths’ attention and energy
• Surrender the instinct to control things; instead, bring mature wisdom to the situation to reduce risks and allow young people to develop competencies
• Encourage and support service programs of all kinds; they help youth cultivate their talents and capacities
• Pray for young people by name, every day.

mercredi 16 mai 2007

International AIDS Candlelight Memorial





Avans ensam ver enn lil Moris san Sida
Le 20 mai prochain, l’île Maurice se joindra au monde entier pour célébrer la 24ème édition de l’´International AIDS Candlelight Memorial´, une vaste campagne de sensibilisation et de mobilisation liée au VIH/SIDA. Célébré chaque année lors du troisième dimanche du mois de mai, cet événement regroupe divers objectifs. En voici les principaux :- Honorer la mémoire de ceux qui sont morts à cause du SIDA- Témoigner du soutien envers ceux vivant avec le VIH et le SIDA- Réveiller les consciences communautaires et diminuer les stigmates liés au VIH/SIDA- Mobiliser la participation de la communauté dans le combat contre le VIH/SIDALe ´International AIDS Candlelight Memorial´ est un moment très important qui favorise la discussion, l’éducation, la prise de conscience et l’action autour du VIH/SIDA. Cet événement donne aussi l’occasion aux coordinateurs des différents mouvements luttant contre le HIV/SIDA, de s’associer avec d’autres organisations et ainsi renforcer la mobilisation à travers des partenariats.
En 2006, plus de 900 coordinateurs de mouvement ont contribué à l’organisation de l’International AIDS Memorial’ dans 110 pays, touchant des milliers de personnes.Campagne à l’initiative des ZarbiensA Maurice, une campagne de sensibilisation à l’initiative des Zarbiens (Mouvement de jeunes artistes passionnés et décalés) a commencé plusieurs jours avant le Jour-J ; une campagne qui ne passe pas inaperçue dans la presse locale ; une campagne étudiée car mettant en avant des personnalités mauriciennes ou tout simplement des visages connus. Parmi eux, nous retrouvons la chanteuse Sandra Mayotte, l’ancien Président de la République, Cassam Uteem, Bruno Raya, chanteur du OSB Crew, entre autres. Enfin, cette campagne sert à faire passer un message important : "Konbat viris la, pa dimoun ki viv ek li", un message qui non seulement invite à la réflexion, mais qui incite également à l’action, à la lutte, au combat…
Une marche symbolique à travers l’îleLe dimanche 20 mai à 19 heures précises, plusieurs Mauriciens se réuniront dans cinq points de rendez-vous à travers l’île pour une marche symbolique. Partant de Baie-du-Tombeau, Rose-Hill, Curepipe, Rivière du Rempart et Mahébourg, les marcheurs procèderont, bougies en main, vers un lieu spécifique. Grâce à la collboration de plusieurs artistes locaux, la manifestation se terminera par un grand concert à Baie-du-Tombeau. Les artistes qui se produiront ce soir-là : Sandra Mayotte, Les Enfants d’un Rêve, Jean-Jacques Arjoon et Ras Minik, entre autres. Le chanteur Eric Triton nous fera honneur d’une de ses compositions, réalisée spécialement pour cet événement. Rappelons aussi qu’un CD réunissant les voix des artistes locaux sera lancé prochainement.

mardi 15 mai 2007


Journée internationale des familles
( ces court extrait des ecrits Bahais sont des sources d'inspiration a notre quotidien pour vivre une vie de couples et familial sain et heureuse et faire face aux alléas de la vie )

LISER ET MEDITER SUR CES PAROLES
ET REVENEZ VOUS PLONGER DANS CES MOTS DOUER DE SAGESSE

1. Béni est le lieu, et la maison, et l'endroit, et la ville, et le coeur, et la montagne, et le refuge, et la caverne, et la vallée, et le pays, et la mer, et l'île et la prairie où a été faite la mention de Dieu et où sa louange a été exaltée.
("Livre de prières"- M.E.B. édition 1973 - p.3) Extraits des Écrits de Baha'u'llah Livre de prières

2. Les parents doivent s'efforcer d'élever leurs enfants dans un esprit religieux, car si les enfants ne devaient pas atteindre à cette parure suprême, ils n'obéiraient pas à leurs parents, ce qui, dans un certain sens, signifie qu'ils n'obéiraient pas à Dieu. En effet, de tels enfants n'auront de considération pour personne et feront exactement ce qui leur plaît.
("Compilation sur l'Éducation baha'ie"- M.E.B. édition 1978 - p.5)

3. Nous avons enjoint à chaque fils de servir son père. Ainsi en avons-Nous édicté le commandement dans le Livre.

4. Les fruits de l'arbre de vie sont : la fidélité, la loyauté, la sincérité et la pureté. Après avoir reconnu l'unité du Seigneur - exalté soit-Il - le plus important de tous les devoirs est de tenir compte des droits de ses parents. Ce sujet a été mentionné dans tous les livres de Dieu.

5. Béni est le foyer qui a atteint ma tendre miséricorde, au sein duquel mon souvenir est célébré et qui est ennobli par la présence de mes bien aimés qui ont proclamé ma louange, qui se sont fermement attachés à la corde de ma grâce et se sont honorés en chantant mes versets. En vérité, ils sont les serviteurs exaltés que Dieu a loués dans le Qayyumu'l-Asma et d'autres écrits. Il est, en vérité, celui qui entend tout, celui qui répond, celui qui perçoit toute chose.(Livre de commentaires du Bab.)

6. Ces paroles bénies ont été prononcées par la Langue de grandeur dans le pays du mystère (Andrinople); que sa parole soit exaltée et glorifiée !Un des traits caractéristiques de cette plus grande dispensation est que les parents de ceux qui ont reconnu et embrassé la vérité de cette révélation et qui à la gloire de son nom, le Seigneur souverain ont bu à longs traits le vin scellé et choisi du calice d'amour du seul vrai Dieu, ces parents, au moment de leur mort, s'ils sont en apparence non croyants, seront investis avec bienveillance de la clémence divine et partageront l'océan de sa miséricorde.Cette faveur, cependant, ne sera accordée qu'aux âmes n'ayant causé de tort ni à celui qui est la Vérité souveraine ni à ses bien-aimés.Il en a été ordonné ainsi par celui qui est le Seigneur du trône céleste et le Souverain de ce monde et du monde à venir.

7. Nous t'avons fait retourner à ton foyer en témoignage de notre miséricorde envers ta mère, étant donné que nous l'avons trouvée accablée par le chagrin. Nous t'avons ordonné dans le Livre de " n'adorer que Dieu et de témoigner de la bonté envers tes parents".(Qur'an 46:15.) Ainsi a parlé le seul vrai Dieu, et le décret a été accompli par le Tout-Puissant, l'infiniment Sage. C'est pourquoi nous avons fait en sorte que tu retournes auprès d'elle et auprès de ta soeur, afin que les yeux de ta mère en soient réjouis et qu'elle soit de ceux qui sont reconnaissants.Dis : Ô mon peuple ! Honore tes parents et rends-leur hommage. Ceci fera descendre sur toi les bénédictions des nuages de la bonté de ton Seigneur, l'Exalté, le Grand.Lorsque nous avons appris sa tristesse, nous t'avons ordonné de retourner auprès d'elle en témoignage envers toi de la miséricorde de notre présence et en guise d'avertissement aux autres.Gardez-vous de commettre ce qui pourrait attrister le coeur de vos père et mère. Suivez le chemin de la Vérité qui est un chemin rectiligne. Si quelqu'un vous donnait le choix entre l'occasion de me rendre service ou de leur rendre service, choisissez de leur rendre service, et que ce service soit un chemin qui vous mène à moi. Ceci est mon exhortation et mon commandement. C'est pourquoi, observez ce que votre Seigneur, le Fort, le Bienveillant, vous a prescrit.
Extraits des Écrits du Bab

8. Il convient qu'après chaque prière, les serviteurs supplient Dieu d'accorder grâce et pardon à leurs parents. Après quoi, l'appel de Dieu se lèvera : " Vous recevrez en récompense des milliers de fois ce que vous avez demandé pour vos parents !" Béni soit celui qui se souvient de ses parents quand il communie avec Dieu. En vérité, il n'y a pas d'autre dieu que Lui, le Puissant, le Bien-Aimé.("Sélections des Écrits du Bab"- M.E.B. édition 1984 - p.87) Sélection des Ecrits du Bab

9. Ô mon Dieu ! Fais couler les flots de ta bonté et de tes bénédictions sur les foyers dont les âmes ont embrassé ta foi, en témoignage de ta grâce et en signe de la bienveillance de ta présence.("Sélections des Écrits du Bab"- M.E.B. édition 1984 - p.185) Sélection des Ecrits du Bab

Extraits des écrits de 'Abdu'l-Baha

10. En ce qui concerne la terminologie utilisée dans ma lettre, vous demandant de vous consacrer au service de la cause de Dieu, en voici la signification : limitez vos pensées à l'enseignement de la foi. Agissez jour et nuit en accord avec les enseignements, les conseils et les exhortations de Baha'u'llah. Cela n'empêche en rien le mariage. Vous pouvez vous marier et en même temps servir la cause de Dieu; l'un n'exclut pas l'autre. Reconnaissez la valeur de ces jours : ne laissez pas cette chance vous échapper. Priez Dieu qu'Il fasse de vous un cierge lumineux, afin de pouvoir guider un grand nombre de personnes à travers l'obscurité du monde.("Sélections des écrits de 'Abdu'l-Baha"- M.E.B. édition 1983 - 65) Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha

11. Le mariage, aux yeux du grand public, est un lien physique, et cette union ne peut être que temporaire puisqu'elle est condamnée d'avance à la séparation physique au terme de la vie.Parmi le peuple de Baha, cependant, le mariage doit être l'union du corps et de l'esprit, car l'homme et la femme sont tous deux enflammés par le même vin, épris du même visage incomparable; ils vivent et évoluent tous deux dans le même esprit et sont illuminés par la même gloire. Ce lien qui les unit est un lien spirituel et, par conséquent, il subsistera à tout jamais. De même jouiront-ils de liens puissants et durables dans ce monde physique, car un mariage basé à la fois sur l'esprit et sur le corps réalise une union réelle, durable. Cependant, si ce lien est uniquement physique, il ne peut être que temporaire et doit inexorablement disparaître à la séparation physique.C'est pourquoi, lorsqu'on se marie dans le peuple de Baha, cette union doit être considérée comme une relation véritable, une rencontre aussi bien spirituelle que physique, afin qu'à travers chaque étape de la vie et dans tous les mondes de Dieu cette union persiste, car cette réelle unité est le reflet de l'amour de Dieu.("Sélections des écrits de 'Abdu'l-Baha"- M.E.B. édition 1983 - 84) Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha

12. Le mariage baha'i est l'engagement de deux parties l'une envers l'autre ainsi que leur attachement mutuel de coeur et d'esprit. Chacun, cependant, doit porter la plus grande attention à la connaissance complète du caractère de l'autre afin que l'alliance qui les engage devienne un lien éternel. Leur but doit être de devenir des compagnons qui s'aiment et des camarades affectueux, et de ne faire qu'un pour l'éternité...Le vrai mariage entre baha'is est tel que l'épouse et son mari doivent être unis à la fois physiquement et spirituellement afin de pouvoir toujours faire progresser la vie spirituelle de l'autre et de goûter à l'unité éternelle à travers tous les mondes de Dieu. C'est cela le mariage baha'i.("Sélections des écrits de 'Abdu'l-Baha"- M.E.B. édition 1983 - 86) Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha

13. Et, surpassant toutes les autres unions, il y a celle qui lie les êtres humains, particulièrement quand elle est réalisée dans l'amour de Dieu. Ainsi l'unité première voit-elle le jour; ainsi les bases de l'amour sont-elles en rapport avec l'âme.("Sélections des écrits de 'Abdu'l-Baha"- M.E.B. édition 1983 - 87) Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha

14. Votre femme n'est pas en harmonie avec vous mais, glorifié soit Dieu, la Beauté bénie est satisfaite de vous et vous dispense les plus extrêmes bontés et bénédictions. Mais tâchez encore d'être patient avec votre épouse afin que, par bonheur, elle puisse être transformée et que son coeur puisse être éclairé.("Sélections des écrits de 'Abdu'l-Baha"- M.E.B. édition 1983 - 89) Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha

15. En ce qui concerne votre estimé mari : il vous incombe de vous conduire envers lui avec une grande gentillesse, de prendre ses souhaits en considération et d'être en tout temps conciliante avec lui, jusqu'à ce qu'il découvre que le fait de vous être dirigée vers le royaume de Dieu n'a fait qu'accroître votre amour pour Dieu et votre tendresse envers lui ainsi que l'intérêt que vous portez à ses désirs, quelles que soient les circonstances.("Sélections des écrits de 'Abdu'l-Baha"- M.E.B. édition 1983 - 91) Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha

16.Ô vous deux, croyants en Dieu ! Le Seigneur, l'Incomparable, a fait en sorte que l'homme et la femme demeurent ensemble dans la plus étroite union et qu'ils soient même comme une seule âme. Ce sont deux collaborateurs, deux amis intimes, et chacun devrait se préoccuper du bien-être de l'autre.En vivant de cette façon, ils traverseront ce monde dans une parfaite satisfaction, dans la félicité et la paix du coeur, et ils deviendront l'objet de la grâce et de la faveur divines dans le royaume céleste. Mais, s'ils agissent autrement, ils mèneront une vie de grande amertume, espérant la mort à tout moment, et ils seront chargés de honte dans le royaume des cieux.Luttez donc pour vivre l'un et l'autre, en âme et en esprit, comme deux colombes dans leur nid, car cette union sera bénie dans les deux mondes.("Sélections des écrits de 'Abdu'l-Baha"- M.E.B. édition 1983 - 92) Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha

17. Ô vous, mères affectueuses ! Sachez qu'aux yeux de Dieu, la meilleure façon de l'adorer est d'éduquer les enfants et de les élever dans toutes les perfections du genre humain, et nulle action plus noble que celle-ci ne peut être imaginée.("Sélections des écrits de 'Abdu'l-Baha"- M.E.B. édition 1983 - 114) Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha

18. Ô bien-aimé de 'Abdu'l-Baha ! Sois le fils de ton père et le fruit de cet arbre. Sois un fils né de son âme et de son coeur et non seulement d'eau et d'argile. Un fils véritable est celui qui descend de la branche spirituelle de l'homme. Je prie Dieu que tu puisses en tout temps être confirmé et renforcé.("Sélections des écrits de 'Abdu'l-Baha"- M.E.B. édition 1983 - 117) Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha

19. Remarquez la facilité avec laquelle sont conduites les affaires d'une famille unie, les progrès réalisés par ses membres et comment ils prospèrent dans le monde. Leurs entreprises sont ordonnées, ils jouissent du confort et de la tranquillité, ils vivent en sécurité, leur situation est assurée, ils suscitent l'envie de tous. Au fil des jours, une telle famille ne fait que se grandir et accroître son honneur.
("Sélections des écrits de 'Abdu'l-Baha"- M.E.B. édition 1983 - 221) Sélection des écrits d'Abdu'l-Baha

20. Réconforte ta mère et efforce-toi de réaliser ce qui réjouira son coeur.
("Tablets of 'Abdu'l-Baha Abbas"- p.74)

21. Transmets mes salutations et mes souhaits ardents à la consolation de tes yeux ... et à ton plus jeune fils... ("Consolation des yeux " expression idiomatique persane signifiant " enfant".) En vérité, je les aime autant qu'un père compatissant aime ses chers enfants. Quant à toi, aie pour eux un amour débordant et mets tout en oeuvre pour les élever, de telle sorte qu'ils grandissent, nourris du lait de l'amour de Dieu, étant donné que c'est le devoir des parents d'élever parfaitement et complètement leurs enfants.Les enfants ont aussi certains devoirs sacrés envers leurs parents, devoirs mentionnés dans le livre de Dieu et considérés comme devoirs envers Dieu.(Voir extrait 4 de cette compilation.) La prospérité des enfants en ce monde et dans le royaume dépend du bon plaisir des parents, autrement, ils s'égareront manifestement.("Tablets of 'Abdu'l-Baha Abbas"- pp.262-263)

22. Quant à ta question concernant le mari et son épouse ainsi que les liens entre eux et les enfants que Dieu leur a donnés, sache, en vérité, que le mari est celui qui s'est tourné sincèrement vers Dieu, s'est éveillé à l'appel de la beauté de l'Infiniment-Glorieux et chante les versets de l'unité dans les grandes assemblées; qu'une femme est un être qui cherche les noms et attributs de Dieu et qui désire en être inondée; et le lien qui les unit n'est autre que la parole de Dieu qui, en vérité, est la cause du rassemblement des foules et de l'union de ceux qui sont éloignés. Ainsi, le mari et la femme sont-ils attirés par affinité, unis et vivant en harmonie comme s'ils ne faisaient qu'une personne. De leur union, de leur vie commune et de leur amour découlent de grands résultats dans ce monde, aussi bien matériellement que spirituellement. Le résultat spirituel est l'apparition des bontés divines. Le résultat matériel en est la naissance des enfants dans le berceau de l'amour de Dieu, qui se nourrissent du lait de la connaissance de Dieu, qui croissent dans le sein du don de Dieu et qui sont élevés dans le giron de l'éducation divine. Ces enfants sont ceux dont le Christ a dit : " En vérité, ils sont les enfants du royaume !"("Tablets of 'Abdu'l-Baha Abbas"- pp.605-606)

23. Les amis de Dieu doivent vivre, se comporter et faire preuve d'une telle excellence de caractère et de conduite qu'ils en deviennent une source d'étonnement. L'amour entre mari et femme ne doit pas être purement physique, mais surtout spirituel et céleste. Ces deux âmes devraient être considérées comme une âme unique. Comme il serait difficile de diviser une seule âme ! Oui, ce serait vraiment d'une grande difficulté.En bref, la fondation du royaume de Dieu est basée sur l'harmonie et l'amour, l'unité, les rapports entre les individus et l'union, et non sur les différences, particulièrement entre mari et femme.("Discouraging Divorce" compilation de la Maison Universelle de Justice, janvier 1980 - Haïfa, Centre mondial baha'i)

24. Vous avez demandé si un mari pouvait empêcher sa femme d'embrasser la lumière divine ou si une femme pouvait dissuader son mari d'entrer dans le royaume de Dieu. En vérité, aucun des deux ne peut empêcher l'autre d'entrer dans le royaume, sauf si le mari éprouve un attachement excessif envers sa femme ou réciproquement. En vérité, quand l'un des deux adore l'autre en excluant Dieu, il pourrait empêcher l'autre d'atteindre son royaume.

25. Je supplie Dieu, par sa grâce, de faire de votre maison un centre de diffusion de la lumière de l'orientation divine, de propagation des paroles de Dieu et d'embrasement continuel de ses fidèles servantes et serviteurs par le feu de l'amour. Sache à n'en point douter que chaque maison d'où un hymne de louange s'est élevé jusqu'au royaume de gloire en célébration du nom de Dieu est vraiment un foyer céleste et l'un des jardins de délices dans le paradis de Dieu.

26. Si vous pouviez témoigner de la considération et de la gentillesse envers vos parents de telle sorte qu'ils en éprouvent de la satisfaction, cela me ferait également plaisir, car les parents doivent être profondément respectés, et il est essentiel qu'ils se sentent satisfaits, à condition de ne pas vous empêcher d'accéder au parvis du Tout-Puissant ni de vous retenir de marcher dans le chemin du royaume. En vérité, il leur appartient de vous encourager et de vous stimuler dans cette direction.

27. Ô Seigneur ! Dans cette très grande dispensation, tu acceptes l'intercession des enfants au nom des parents. C'est là une des faveurs infinies et spéciales de cette dispensation. C'est pourquoi, ô toi Seigneur de bonté, accepte la requête de ton serviteur au seuil de ton unicité et immerge son père dans l'océan de ta grâce, car ce fils s'est levé pour te servir et se dépense en tout temps dans le sentier de ton amour. En vérité, tu es celui qui donne, celui qui pardonne, le Bienveillant !
28. Traitez vos parents et vos amis, même étrangers, dans un esprit d'extrême amour et de gentillesse.
29. Ô servantes du Seigneur qui subsiste par Lui-même! Efforcez-vous d'atteindre à l'honneur et au privilège destinés aux femmes. Sans aucun doute, la plus grande gloire pour les femmes est la servitude devant son seuil et la soumission devant sa porte; c'est la possession d'un coeur vigilant et la louange de Dieu, l'Incomparable; c'est l'amour sincère envers les autres servantes et la chasteté sans tache; c'est l'obéissance et la considération envers leur mari, l'attention portée aux enfants et leur éducation; et c'est la sérénité, la dignité, la persévérance dans le souvenir du Seigneur, et l'attirance et l'embrasement les plus grands.
30. Quant à ta question concernant la consultation d'un père avec son fils ou d'un fils avec son père en matière de commerce et de négoce, la consultation est l'un des éléments essentiels du fondement de la loi divine. Une telle consultation est sans aucun doute excellente, que ce soit entre père et fils ou avec d'autres personnes. Il n'existe rien de mieux. Les hommes doivent se consulter en toute matière, car cela les conduira au coeur de chaque problème et leur permettra de trouver la bonne solution.

31. Ô vous deux, frères affectionnés ! Votre frère tant aimé a écrit et mentionné vos noms et vous a chaudement loués et recommandés. Remarquez combien il est attiré par vous et combien il vous aime. Ainsi devrait être un frère, aussi affectionné et à l'âme si élevée, contrairement au frère de 'Abdu'l-Baha qui est plus amer que le venin.
32. Le père doit toujours s'efforcer d'éduquer son fils et de lui faire connaître les enseignements célestes. Il doit le conseiller et l'encourager en tout temps, lui enseigner une conduite et un caractère dignes d'éloges, lui permettre de recevoir une instruction scolaire et l'enseignement des sciences et des arts jugés utiles et nécessaires. En bref, qu'il lui inculque les vertus et les perfections du monde de l'humanité. Et, par-dessus tout, il doit continuellement lui rappeler le souvenir de Dieu, afin que ses artères et ses veines palpitent de l'amour de Dieu.D'un autre côté, le fils doit faire preuve de la plus grande obéissance envers son père et doit se comporter comme un serviteur humble et modeste. Il doit, jour et nuit, rechercher avec application le confort et le bien-être de son père qui l'aime et l'assurer de son bon plaisir. Il doit renoncer à son repos et à son plaisir et s'efforcer constamment d'apporter la joie au coeur de sa mère et de son père afin d'atteindre, de cette manière, le bon plaisir du Tout-Puissant et d'être aidé avec bienveillance par les hôtes de l'Inaperçu.
33. Chérissez votre mari et soyez toujours aimable envers lui, aussi maussade qu'il soit. Même si votre tendre bonté le rend plus amer encore, manifestez encore plus de gentillesse, plus de tendresse, soyez plus aimante et tolérez ses actes cruels et ses mauvais traitements.Extraits des paroles de 'Abdu'l-Baha

34. La variété des caractères héréditaires tient à la force et à la faiblesse de la constitution, c'est-à-dire, lorsque les deux parents sont faibles, les enfants le seront; s'ils sont forts, les enfants seront robustes. De même, la pureté du sang a des conséquences importantes, car le germe sain est comme la souche supérieure qui se retrouve chez les plantes et chez les animaux. Par exemple, vous verrez que des enfants nés de parents faibles et chétifs auront naturellement une constitution chétive et des nerfs fragiles; ils seront affligés de maux divers, n'auront ni patience ni endurance, ni fermeté ni persévérance et seront irréfléchis; car les enfants héritent de la faiblesse et de l'instabilité de caractère de leurs parents. Par contre, une bénédiction spéciale est conférée à certaines familles et certaines générations. Ainsi, c'est une bénédiction spéciale que tous les prophètes des enfants d'Israël soient issus de la descendance d'Abraham. C'est une bénédiction que Dieu a conférée à cette descendance dont Moïse est issu par son père et sa mère, le Christ par la lignée de sa mère, ainsi que Muhammad, le Bab et tous les prophètes et saintes manifestations d'Israël. La Beauté bénie (Baha'u'llah.) descend aussi en ligne directe d'Abraham car, outre Ismael et Isaac, celui-ci avait d'autres fils qui, en ces temps-là, émigrèrent vers la Perse et l'Afghanistan, et la Beauté bénie est un de leurs descendants.Il est donc évident que le caractère héréditaire a aussi son importance au point que, si les caractères ne sont pas conformes à leurs origines, bien qu'appartenant physiquement à cette lignée, spirituellement ils ne sont pas considérés comme membres de la famille, comme Canaan (Cf. Genèse 9:25) n'est pas considéré comme étant de la race de Noé.("Leçons de Saint-Jean-d'Acre"- P.U.F. édition 1982 - p.219) Les leçons de Saint-Jean d'Acre

35. Un père et une mère endurent toutes les peines et les soucis pour leurs enfants, et souvent, lorsque ceux-ci arrivent à l'âge de la maturité, les parents s'en vont dans l'autre monde. Il leur arrive rarement de voir ici-bas la récompense de ce qu'ils ont souffert pour leurs enfants. Il faut donc que ceux-ci, en retour, fassent preuve de charité et de bonté, et qu'ils implorent, pour leurs parents, le pardon et la clémence. Ainsi vous devez, par gratitude pour l'affection et l'amour que vous a montrés votre père, donner aux pauvres par amour pour lui et, avec la plus grande soumission et humilité, implorer le pardon et la rémission des péchés et demander la miséricorde suprême.("Leçons de Saint-Jean-d'Acre"- P.U.F. édition 1982 - pp.236-237) Les leçons de Saint-Jean d'Acre

36. Si l'amour et l'accord règnent dans une famille, cette famille progressera, sera éclairée et spirituelle; mais si l'inimitié et la haine existent en son sein, sa destruction et sa dissolution seront inévitables.("The Promulgation of Universal Peace" pp.144-5)37. Selon les enseignements de Baha'u'llah, la famille, étant une unité humaine, doit être éduquée selon les règles de sainteté. Toutes les vertus doivent être enseignées à la famille. L'intégrité du lien familial doit constamment être prise en considération et les droits des membres de cette famille ne doivent pas être violés. Les droits du fils, du père, de la mère doivent être respectés; aucun d'eux ne doit être arbitraire. Tout comme le fils a certaines obligations envers son père, le père a aussi certaines obligations envers son fils. La mère, la soeur et d'autres membres de la famille ont leurs prérogatives bien définies. Tous ces droits et prérogatives doivent être préservés, tout en maintenant l'unité familiale. Le préjudice causé à l'un sera considéré comme un préjudice causé à tous; l'honneur de l'un sera l'honneur de tous.("Compilation sur l'Éducation baha'ie"- M.E.B. édition 1978 - p.64)

38. L'enfant ne doit pas être accablé ou blâmé parce qu'il est immature; il doit être élevé patiemment.("The Promulgation of Universal Peace" pp.180-1)

39. Quand vous aimez un membre de votre famille ou un compatriote, que ce soit avec un rayon de l'amour infini. Que ce soit en Dieu et pour Dieu. Aimez toute personne en qui vous trouvez les attributs de Dieu, qu'elle soit de votre famille ou d'une autre.("Causeries de 'Abdu'l-Baha à Paris"- M.E.B. édition 1987 - pp.33-34) Les causeries d'Abdu'l-Baha à Paris

40. Ceci est en vérité une maison baha'ie. Chaque fois qu'une maison ou un lieu de réunion semblable est créé, il contribue puissamment au développement général de la ville et de la contrée où il est situé. Il favorise le progrès de l'instruction et de la science, et il est connu pour sa puissante spiritualité et pour l'amour qu'il répand chez les habitants.("Causeries de 'Abdu'l-Baha à Paris"- M.E.B. édition 1987 - p.63) Les causeries d'Abdu'l-Baha à Paris

41. Considérez l'effet pernicieux de la discorde et de la dissension dans une famille; pensez ensuite aux faveurs et aux bénédictions qui entourent cette famille lorsque ses membres sont unis. Que d'avantages et de bénédictions incalculables descendraient sur la grande famille humaine si l'unité et la fraternité étaient établies! En ce siècle, alors que les résultats salutaires de l'unité et les effets néfastes de la discorde sont si clairement évidents, les moyens de réaliser la solidarité humaine sont apparus dans le monde. Sa Sainteté Baha'u'llah a proclamé et fourni les moyens par lesquels l'hostilité et la dissension pourraient être éliminées du monde. Il n'a laissé aucune raison ni aucune possibilité de lutte ou de désaccord. En premier lieu, il a proclamé l'unité du genre humain et des enseignements religieux spécifiques aux conditions humaines existantes.("Star of the West", Vol.XVII, n°7, p.232)

42. Mon foyer est un havre de paix. Mon foyer est un lieu de joie et de délice. Mon foyer est une maison pleine de rires et d'exaltation. Quiconque franchit les portes de ce foyer doit en sortir avec un coeur joyeux. C'est le foyer de la lumière; quiconque y entre doit devenir rayonnant.("Star of the West", Vol.XX, n°2, p.52)

43. Il est très important pour l'homme de fonder un foyer. Tant qu'il est jeune, en raison de la satisfaction de soi propre à la jeunesse, il n'en réalise pas la signification, mais cela deviendra une source de regret lorsqu'il vieillira... En cette cause glorieuse, la vie d'un couple marié devrait ressembler à la vie des anges dans le ciel une vie remplie de joie et de délice spirituel, une vie d'unité et de concorde, une amitié mentale et physique. Le foyer devrait être ordonné et bien organisé. Par leurs idées et leurs pensées les conjoints devraient être comme les rayons du soleil de vérité et comme le rayonnement des brillantes étoiles du ciel. Comme deux oiseaux, ils devraient chanter des mélodies sur les branches de l'arbre d'amitié et d'harmonie. Ils devraient toujours être transportés de joie et d'allégresse et être une source de bonheur pour le coeur des autres. Ils devraient montrer l'exemple à leurs semblables, manifester un amour réel et sincère l'un envers l'autre et éduquer leurs enfants de telle manière qu'ils couvrent leur famille de gloire et de renommée.Extraits de lettres écrites par Shoghi Effendi à des croyants

lundi 14 mai 2007

Santé : Nouveaux traitements du diabète[14 May 2007]
Le spécialiste en médecine interne, le Dr Stephen Ah-Kion, prête désormais main-forte au ministère de la Santé. Il contribuera à l’organisation de la structure nationale contre cette maladie (National Diabetes Framework). Il annonce que d’ici le mois prochain, tous les area health centres du Sud seront dotés d’un médecin, d’un diététicien, d’un health education officer et d’une education nurse. “Nous révisons nos méthodes de soins pour une approche qui misera davantage sur la proximité. Désormais, il ne devra plus être question d’attendre trois à quatre mois pour solliciter de l’aide ou pour s’informer en cas d’ennuis de santé”, soutient le médecin. Pour les femmes enceintes et diabétiques, il est aussi question de soins spécialisés dans les hôpitaux régionaux. Un médecin du Canada devra aider à mettre en place ce service. Sont également prévus le recrutement de podologues de l’Inde, l’organisation de cours sur les soins des pieds et le recrutement de deux Mauriciens qui ont longuement travaillé en podologie en Grande-Bretagne. Un nouveau protocole de traitement, pour mieux encadrer le personnel, vient d’être finalisé. Une nouvelle catégorie de médicaments, déjà disponible dans le privé, le sera également dans le service public : le “glytazones” aide à améliorer la résistance à l’insuline.
Jane L. O’NEILL
source l'express

vendredi 11 mai 2007





Conférence régional du Rotary du 9 au 12 mai
La grande famille rotarienne se réunit ce mois pour leur grande conférence du district de l’océan Indien. En effet, la 12e Assemblée et la 11e Conférence du district 9220 auront lieu du 9 au 12 mai prochain à l’hôtel Sugar Beach Resort, Flic en Flac. Plus de 500 délégués des Comores, du Djibouti, de Madagascar, de Maurice, de Mayotte, de l’île de la Réunion et des Seychelles participeront à cette grande fête des rotariens."Un des éléments importants du Rotary est l’amitié. C’est d’ailleurs quatre amis qui ont fondé le Rotary. C’est donc dans un grand élan d’amitié que se réuniront les membres du district. D’ailleurs, la conférence nous donnera l’opportunité d’écouter les responsables du district. La structure du district nous permet de formuler des projets communs, des projets au service des peuples", déclare Geerish Bucktowonsing, président Public Relations Office (PRO) de la conférence. Il salue aussi la venue de Louis Piconi, représentant du Président de Rotary International, Bill Boyd. Louis Piconi sera accompagné de son épouse Barbara. Eminent membre de Rotary International, il a obtenu le Rotary Foundation’s Citation for Meritorius Service, le Distinguished Service Award et l’International Service for a Polio-Free World."La présence même de ce haut dignitaire est un gage de succès de la conférence avec des discours motivants et des débats de haute facture pour faire avancer le but du Rotary dans une atmosphère conviviale", ajoute Geerish Bucktowonsing.Il explique que le rotarien de ce nouveau siècle se trouve confronter à plusieurs challenges dont le service dans un environnement changeant et exigeant. D’un coté, les barrières tombent et font place à un village global mais de l’autre coté, la réalité est cruelle avec une ascension de la violence. "La conférence du district est donc la plateforme idéale pour se ressourcer et pour mieux comprendre l’administration du district…Les interactions entre les hommes et femmes de bonne volonté ne peuvent que revigorer la dynamique rotarienne dans notre district", souligne le PRO.Les rotariens auront ainsi l’occasion d’interagir avec leurs pairs et prendre connaissance de l’évolution et des changements qui s’opèrent au sein du Rotary afin d’être mieux équiper pour servir. A noter que le gouverneur sortant du District 9220 est Randhir Ramloll. Son successeur sera Christian Fuard, du Rotary club de Tamatave, Madagascar.
Au service des autres Le Rotary est une association de membres issus des milieux d´affaires et des professions libérales qui se consacrent à l´action humanitaire et encouragent l´observation de règles de haute probité dans l´exercice de toute profession ainsi que l´entente entre les peuples. Approximativement 1,2 million de Rotariens sont membres de plus de 31 000 Rotary Clubs présents dans 166 pays.Composé au départ de quatre membres fondateurs, le Rotary est devenu en moins de 100 ans un réseau mondial d´hommes et de femmes qui ont en commun la vision d´un monde meilleur. Première organisation de service au monde, le Rotary sait comment venir en aide à ceux qui en ont besoin et unir des personnes de cultures et de croyances différentes. Grâce au travail de ses clubs, à ses programmes et à sa Fondation, le Rotary rend le monde meilleur.Le domaine d´action de la Fondation relève uniquement de l´action internationale et son objectif est d´aider le Rotary à promouvoir l´entente entre les peuples au travers de programmes éducatifs, humanitaires et culturels.Les efforts du Rotary International, de sa Fondation et de ses partenaires ont permis de vacciner plus de deux milliards d´enfants. Avec son réseau de 1,2 million de bénévoles, le Rotary est le principal partenaire du secteur privé de cette initiative d´éradication de la polio.Pourtant, aujourd´hui encore, des enfants restent paralysés ou meurent de la polio. Les Rotariens se sont engagés à éliminer cette terrible maladie. En 2005, l´engagement financier du Rotary aura dépassé les 500 millions USD.
Collecte de fonds annuelle pour Friends in Hope






Friends in Hope organise, à l’occasion de son Flag Day, une quête publique prévue pour les 26, 27 et 28 avril 2007. Friends in Hope est une association bénévole qui soutient les personnes souffrant de maladies psychiatriques et leurs familles. Cette collecte de fonds annuelle représente environ 10% du budget global de l’association. Celle-ci compte beaucoup sur la diffusion de l’information par les médias, la participation des entreprises et la générosité du public. Les points de collecte sont : la plupart des supermarchés et centres commerciaux ainsi que les entreprises.Pour obtenir des boîtes, contactez : Joyce Marie-Jeanne au : 424-4067 ou au 454-0331.Le Gecko Raid : un soutien à Friends in HopeFriends in Hope s’associe aussi au Royal Raid 2007 en organisant le Gecko Raid, prévu pour le 28 avril. A cette occasion, les participants ont eu l’appui de généreux donateurs parmi leurs connaissances, qui se sont engagés à leur remettre une somme pour Friends in Hope quand ils auront terminé la marche/course. Des entreprises ont organisé la participation de leur personnel et/ou se sont engagées à doubler ou tripler le fonds recueilli par leurs coureurs. Ces entreprises ont aussi contribué aux frais de participation de Friends in Hope (T-shirts, couvertures de survie, etc).Plus d’infos sur : http://www.geckoraid.com/
Les objectifs de l’associationL’association a pour objectif d’améliorer la connaissance et la compréhension des maladies psychiatriques telles la schizophrénie et la maniaco-dépression, de soutenir les malades et les familles, de contribuer au rétalissement des malades pour qu’ils puissent atteindre leur degré maximum d’autonomie, de participer à l’amélioration du cadre législatif, administratif, financier et social régissant les droits des personnes atteintes de maladies psychiatriques.Les actions de Friends in Hope Au siège de l’association à Bonne-Terre, se trouve le Centre d’Activités Thérapeutiques. Ces activités aident les malades à reconstruire leur estime de soi et les aident à se réadapter à la vie sociale. L’accompagnement thérapeutique est indispensable pour éviter les rechutes. Le siège abrite aussi le Centre d’apprentissage par le travail : Hopeway. Ce centre comprend une caféteria pour les membres et amis, une librairie d’occasion, une boutique de vêtements d’occasion, un atelier de couture, et un atelier de peinture et de dessin. Les stagiaires participent aussi aux ventes de livres et de vêtements organisées à l’extérieur.
Friends in Hope offre aussi un service d’écoute téléphonique et de conseil pour les familles, des réunions d’information et d’entraide à travers le partage d’expérience, pour tous les membres de l’association. Celle-ci accueille également des spécialistes de la pyschatrie extérieurs au Centre pour des visites, conseils et conférences. Des actions pour sensibiliser le grand public sont aussi entreprises.La stratégie pour 2007La stratégie de Friends in Hope pour l’année 2007 vise à accentuer les actions de sensibilisation afin de diminuer les tabous entourant les problèmes psychiatriques ; le ciblage de la communication : campagnes de proximité pour sensibiliser des groupes de personnes ; la régionalisation des activités : organisation de rencontres régionales et implication des familles pour la création d’antennes régionales. Les projets à long terme comprennent la construction de locaux dont l’association sera propriétaire et l’extension de la capacité d’accueil au centre. Friends in HopeGoburdhun LaneAvenue Sookdeo Bissoondoyal – VACOASTel : 427-0495 – 424-4067Tel/Fax : 427-1870e-mail : fihope@intnet.mu http://www.friendsinhope.com/





To bizin CHANGE man !



Disons stop à la violence !
"On dit toujours qu’il suffit d’une phrase ou d’un mot pour qu’il y ait un déclic qui vous amène à réfléchir et d’un coup vous voyez défiler devant vous toute une vie passée et vous vous faites la réflexion suivante : Il faut que le monde change..."Les violences sexuelles touchent chaque année 150 millions de filles et 73 millions de garçons dans le monde. Face à ce constat, les Clubs Rotaract de l’île Maurice ne sont pas restés insensibles. C’est ainsi qu’avec l’appui de divers partenaires et sponsors, les Rotaractiens décidé de mettre en place un programme visant à lutter contre la violence sous toutes ses formes : le programme CHANGE.CHANGE est un programme qui identifie les maux de la société. Le message principal de ce programme est : "Change-toi d’abord, avant de vouloir changer le monde". Afin de concrétiser ce qui, à l’origine, n’était qu’un projet, tous les Clubs Rotaract ont uni leurs forces dans un combat important à échelle nationale.
CHANGE : contre la violence sur les enfantsLa violence infantile est une réalité à Maurice. Malgré les campagnes de prévention faites par le Bureau du Défenseur des Enfants (l’Ombudperson for Children’s Office, OCO), les ministères et les ONGs, le nombre de cas signalés contre la violence sur les enfants ne cesse de croître. Si nous ne faisons rien contre cette situation, notre île paradisiaque risque certainement de devenir un enfer sur terre. Citons quelques exemples de cas de violence infantile enregistrés à Maurice : en juillet 2005, Marie Anita Jolita, 2 ans, est violée et décède suite à ses blessures ; en juin 2006, Jenna Arékion, âgée de 4 ans, est victime d’un viol ; Anusha Banee, 4 ans, est battue par son beau-père en juillet 2006. Depuis 1989, SOS Femmes a recueilli plus de 5 000 enfants. Quels sont les objectifs de CHANGE ?Les objectifs de ce premier volet de CHANGE sont, premièrement, de faire de la prévention en essayant de changer les mentalités. Ensuite, de sensibiliser les Mauriciens sur les conséquences et les répercussions irréversibles de la violence sur les enfants, et enfin, CHANGE vise à contribuer au décroissement des cas de violence contre les enfants.
Pour atteindre ces objectifs, les Clubs Rotaract, aidé de leurs partenaires, ont mis sur pied une campagne de sensibilisation et de prévention à un niveau national. Cette campagne comprend diverses méthodes de communication : panneaux publicitaires, articles et photos dans la presse locale, brochures et posters. A travers CHANGE, les Rotaractiens entendent promouvoir les droits des enfants en leur faisant connaître leurs droits, par exemple en contactant les institutions adéquates. CHANGE prévoit aussi de communiquer les numéros de téléphone destinés à ce genre de cas. Comment et où rapporter le cas ?Hotline de la Child Development Unit (CDU) : 113La Police : 999Les numéros de l’Ombudperson for Children :Numéro vert – 177Pendant les heures de bureau, contactez : Ismaïl Bawamia au : 794-7435, Michèle Thomas au : 794-7438 ou Geeta Sewock au : 794-7439. E-mail : ombudschild@mail.gov.muLe comité du projet CHANGE est constitué de : Jennifer Fok (Projet Leader), Fabrice Catherine (Représentant Rotaract du District 9220), Diane Bastien, Sweetie Ramlagun, Shiksa Nuckched, Trishna Julha, Krishen Kylasopathan, Fabiola Brigitte, Vasheel Seedoyal et Alain Catherine.