samedi 26 janvier 2008

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RING ROAD ET DREAM BRIDGE

Ring Road et Dream Bridge : Projets mis en route
[26 Jan 2008]

Deux projets pour un objectif unique : décongestionner la capitale. Le gouvernement a décidé d’aller de l’avant avec la construction de la route circulaire (Ring Road) et du Dream Bridge à Port-Louis. Ce même projet de pont qui avait été qualifié «d’irréalisable» lorsqu’il avait été proposé pour la première fois en 1996.

Le projet de Ring Road lui, date de plusieurs années déjà mais n’a pas été réalisé pour de nombreuses raisons. Elle relierait Sorèze à Roche-Bois en passant par Montebello, Bell-Village, Tranquebar et Vallée-Pitot. Faire passer la route par Montebello devrait surtout faciliter l’accès à Pailles et à la région des Guibies qui devrait abriter plusieurs projets, dont celui du complexe commercial DecoCity. La route d’accès aux Guibies sera à elle seule longue de 5 km et coûtera Rs 600 millions. L’aménagement d’un tunnel dans la montagne est aussi prévu dans le cadre de ce projet.

Le gouvernement souhaite démarrer la construction de la route circulaire cette année. Il entamera les démarches dans cette optique. Et pour hâter la construction, il compte financer une partie du projet.

Quant au Dream Bridge, il relierait Cassis (près du collège Royal) à Roche-bois, traversant Les Salines (où la Mauritius Ports Authority (MPA) se propose de faire construire un nouveau village et un terminal pour paquebots de croisières) en enjambant la rade. Une proposition a aussi été faite pour que la route se prolonge jusqu’à Riche-Terre mais aucune décision finale n’a encore été prise à ce sujet.


Cauchemar

Ce projet a été proposé en 1996 par le ministre des Infrastructures publiques d’alors, Siddick Chady. La partie au-dessus de la rade sera d’environ 400 mètres de long. D’abord mis de côté, ce pont sera par la suite considéré comme une nécessité devant le cauchemar des embouteillages quotidiens dans la capitale.

La congestion routière affecte grandement les entreprises dans leurs opérations. Ce constat est du reste au cœur des résultats d’une récente étude de la Mauritius Employers Federation (MEF) sur le coût des embouteillages, qui est estimé à Rs 2 milliards par an. 97 % des entreprises interrogées s’estiment pénalisées. Et 76,8 % doivent subir des coûts d’opération et des dépenses de carburant plus élevés. Outre les retards, dans les entreprises, les livraisons tardives perturbent les activités.

D’ailleurs, l’administration de la MPA, dont Siddick Chady est le président, a placé le Dream Bridge en bonne place dans son agenda. La MPA comptait remettre d’ici fin janvier ses propositions pour le tracé. Cela se fera avec la collaboration du ministère des Infrastructures pu-bliques. «C’est un projet qui intéresse énormément le Premier ministre», souligne Siddick Chady.

Stauch Vorster Associates, un cabinet de consultants sud-africains, a d’ailleurs réalisé une étude en 2002 sur la construction du Dream Bridge pour le compte de la MPA.


Rs 7 milliards et Rs 10 milliards

Déjà dans son rapport annuel 2002-2003, la MPA avait souligné : “The response following the presentation has demonstrated that a harbour by-pass is desirable and the harbour cross bridge option is deemed acceptable to alleviate the congestion problem along the waterfront motorway.”

«Nous aurons des discussions avec les techniciens dès la semaine prochaine, devait déclarer, hier à l’express, Rashid Beebeejaun, vice-Premier ministre et ministre des Infrastructures publiques. Des discussions sont aussi prévues pour bientôt avec les organisations et pays qui se sont montrés intéressés à financer ces projets. Le coût de réalisation de ces deux projets est estimé à Rs 7 milliards et à Rs 10 milliards.»

Pour le Dream Bridge, par exemple, le gouvernement chinois a déjà exprimé son intention de financer le projet.

«Ces deux projets sont devenus nécessaires à cause du problème d’embouteillage dans la capitale et aussi en raison de la croissance du trafic maritime. Il y a des rapports qui ont déjà été préparés sur ces deux projets. Il faut un fine-tuning», ajoute Rashid Beebeejaun.

Selon le vice-Premier ministre, l’option du partenariat public privé (PPP) est envisagée pour ces deux projets. Des études seront faites pour examiner les possibilités d’introduire un système de péage.

Rashid Beebeejaun a aussi mis en garde les squatters qui viennent s’installer sur le tracé de la route circulaire, dans l’espoir de demander des compensations ultérieurement. «Les autorités ne vont pas céderau chantage.»

Alain BARBÉ