samedi 30 juin 2007

RAPPORT UNODC 2007 Consommation d'opiacés

Maurice passe de la 3e à la 2e place mondiale


De la troisième place sur l'échiquier mondial à la deuxième : c'est le classement de Maurice en matière de consommation d'opiacés (héroïne, opium, brown sugar, morphine…) et le triste constat de l'édition 2007 du World Drug Report publié annuellement par l'United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC). Dans la même catégorie, notre pays conserve sa première place pour la région de l'Afrique de l'Est, alors qu'en matière de consommation de cannabis (gandia), Maurice figure à la troisième place.
Il y a 2 % de prévalence au sein de la population active (15 à 64 ans) mauricienne en matière de consommation d'opiacés (héroïne, opium, morphine, brown sugar). La pole position est occupée par l'Iran, avec une prévalence estimée à 2,8 %. En 2006, l'Iran occupait déjà la pole position avec un pourcentage de 2,8 et le Kirghizstan figurait en seconde place avec 2,3 %. Dans le World Drug Report 2005, notre pays arrivait en quatrième position, après l'Iran, le Kirghizstan et la Russie.
En ce qui concerne la région de l'Afrique de l'Est, Maurice conserve sa première place avec une prévalence de 2 % contre 0,2 % pour le Kenya et la Somalie, et 0,1 % pour le Rwanda. L'année dernière, notre île, qui n'est pas productrice d'opiacés, était déjà première avec les mêmes chiffres. En 2005, en revanche, Maurice, toujours première avec une prévalence de 2 %, était suivie du Kenya et du Maroc, avec 0,2 %. Le Rwanda figurait en cinquième position avec 0,05 %.
Outre dans la catégorie de la consommation des opiacés, le rapport du bureau des Nations unies sur la drogue et le crime mentionne Maurice dans la catégorie de consommation de cannabis (gandia). En effet, notre île figure en troisième place avec une prévalence de 3,9 %, contre 9,1 % pour Madagascar et 4 % pour le Kenya. Si en 2006, ces mêmes chiffres étaient publiés dans le rapport des Nations unies, en revanche, dans l'édition 2005 du document, Maurice occupait la première place pour la consommation de cannabis avec une prévalence de 7,2 %, devant le Kenya, avec 4 % et les Comores, avec 2,9 %.
Le World Drug Report établit une base de données sur la production, le trafic, la consommation et les saisies de drogues dans le monde entier. Le rapport est divisé en sections, les drogues étant classifiées par catégories : opiacés, cocaïne, cannabis, amphétamines et ecstasy. Le document offre une analyse chiffrée sur le plan mondial mais aussi une étude détaillée et chiffrée par régions du monde. Ce rapport évoque en outre les changements de mode et les routes des réseaux des trafics selon les types de drogues dans le monde. Ces données sont soumises annuellement par les différentes autorités des États du monde entier (organisme responsable du traitement, de la prévention, la police, entre autres). Un questionnaire uniforme, le ARQ (Annual Report Questionnaire) est envoyé par les bureaux de l'UNODC à ces différents partenaires mondiaux pour recueillir ces données.
Le World Drug Report est traditionnellement présenté le 26 juin de chaque année, date à laquelle le monde observe la Journée Internationale de la lutte contre la drogue et le trafic des stupéfiants. Chez les travailleurs sociaux qui œuvrent sur le terrain, un sentiment de lassitude et d'impuissance prévaut dans le sillage de la publication de ce dernier rapport. D'aucuns reconnaissent que, dans son ensemble, la force policière a la volonté de collaborer avec les travailleurs sociaux dans le combat contre la drogue et fait déjà ses preuves. Mais à défaut de moyens, d'effectifs et d'équipements, et de par certaines lacunes légales, par lesquelles les trafiquants arrêtés bénéficient de remise en liberté ou de "protections", leur marge de manœuvre est conséquemment réduite. La responsabilité et le rôle prépondérant de l'État sont aussi vertement critiqués ; le manque de volonté politique pour combattre le trafic de drogue, qui prolifère, est déploré.
Réactions

D. Philippe : " Chiffres ou pas, la situation se détériore "
" Le dernier rapport de l'UNODC vient certainement confirmer ce dont nous, les travailleurs sociaux, sommes témoins chaque jour sur le terrain ", affirme Danny philippe, du Centre de Solidarité. " Et cela, irrespectivement des régions, car la drogue est désormais présente partout. Les problèmes d'insécurité, de vols et de violences actuels sont directement liés à la drogue.
La consommation augmente rapidement, mais le plus inquiétant, c'est le nombre de très jeunes qui prennent des drogues. Au Centre de Solidarité, nous accueillons majoritairement des ados de 16-18 ans, des étudiants, qui sont déjà accrocs. Certains réussissent à décrocher et reprendre leurs études. Mais le mal est fait et les résultats en témoignent.
La prévalence du gandia est très grave. Le cannabis, et donc, pour nous, le gandia, est l'une des drogues illégales les plus consommées dans le monde par les jeunes. Certaines personnalités font l'apologie du gandia, et parlent même de légalisation et prônent une consommation " modérée ". Toutes les nouvelles études réalisées sur la question viennent confirmer que le cannabis, quelle que soit son mode de consommation, réfléchi ou pas, est nocif pour la santé. Il est prouvé que la prise de gandia provoque même des cancers et dès un jeune âge chez les sujets. Et comment parler de légalisation, quand pour ce qui est de l'alcool et la cigarette, déjà, les autorités n'arrivent plus à contrôler leurs ventes auprès des mineurs ! C'est de la folie ! "
I. Dhannoo : " Il est grand temps de réagir ! "
Pour Imran Dhannoo, directeur du Centre Idrice Goomany, " c'est mauvais pour l'image de Maurice que nous soyons sortis de la troisième place pour atterrir à la deuxième ! Ce n'est pas un honneur pour le pays ni personne. Ces chiffres ont été soumis par l'État mauricien. Donc, il ne s'agit pas de chiffres frelatés ni faussés ! Les chiffres à partir desquels a été réalisé ce présent rapport sont des données émanant de 2003. Or, si on avait pris les chiffres des années suivantes, la situation aurait été catastrophique ! Peut-être même que nous aurions été premiers dans le monde ! Ce constat ne doit pas être considéré comme une critique envers telle autorité ou organisme d'état, comme la Natresa. Il révèle surtout que la drogue, qu'il s'agisse des opiacés ou du gandia, est très accessible dans le pays ".
C. Rungen : " Le rapport confirme nos dires "
" Ce n'est ni réjouissant ni une fierté ! ", affirme Cadress Runghen, du groupe A de Cassis. " C'est une opportunité pour toute la nation, politiques, société civile, institutions religieuses, chaque citoyen, de se sentir interpellé par ce grave problème, qui désormais touche les plus jeunes. Quand je parcours les rues de Cassis et les autres quartiers de la capitale, je vois en réel ce que dit ce rapport. Je vois des enfants de 10 à 14 ans sniffer de la colle, se piquer, boire de l'alcool, pour ne dire que cela. Ce rapport vient confirmer ce que nous, travailleurs sociaux, dénonçons régulièrement. Il ne doit pas être considéré comme un reproche à telle institution ou telle personne. C'est l'occasion de nos efforts et se dire que si on a combattu le chikungunya, pourquoi ne pouvons-nous pas en faire de même avec la drogue ? Cependant, le combat est inégal. D'un côté, les soldats qui militent ne sont qu'une poignée. Ce sont les mêmes qui, depuis 30 ans, se battent contre la drogue dans ce pays. Les jeunes s'engagent, mais ponctuellement. Ils ne restent pas pour assurer une relève permanente. De plus, face à notre minorité et notre manque de moyens pour combattre le trafic, les trafiquants ont évolué. Fini le temps où l'on pouvait nommer les trafiquants. De nos jours, tout le monde peut être un dealer ! Le profil des vendeurs de drogue a changé. On sera surpris d'apprendre que des gens bien vus dans la société sont trempés dans le trafic. Donc, la partie est inégale. "
Au cours des six derniers mois :
40 cas d’agression par jour
Navin Ramgoolam : «Comparativement aux trois dernières années, ces chiffres ne dénotent aucune détérioration de la situation du Law and Order à Maurice »
Nando Bodha réclame un sursaut national pour lutter contre la criminalité


Criminalité : une approche de zéro tolérance


de la police





Navin Ramgoolam:


"De janvier à ce jour, le nombre de cas de brutalité policière


est de 74, dont 63 dénonçant des cas d'abus physique


et 11 de nature verbale"

Le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a soutenu que la police doit adopter une approche de zéro-tolérance dans la lutte contre la criminalité à Maurice. C'est ce qu'il a fait entendre lors des échanges au sujet de la Private Notice Question (PNQ) du leader de l'opposition, Nando Bodha, axée sur la situation du Law and Order, hier à l'Assemblée nationale. Le jeu de questions/réponses, qui a duré un peu plus d'une demi-heure, s'est déroulé dans une ambiance très sobre et presque sans aucune récrimination ou de répartie irrévérencieuse. Navin Ramgoolam s'est même permis le luxe d'une plaisanterie à l'égard du député Rajesh Bhagwan, qui l'interpellait sur la présence de prostituées dans le centre-ville de Rose-Hill, Quatre-Bornes et de Beau-Bassin à partir de 19 heures. Après avoir énuméré les nombres de cas enregistrés à la police au cours de ces premiers six mois, le Premier ministre s'est appesanti sur le fait que la situation ne dénote aucune détérioration flagrante du niveau de Law and Order comparativement à ces trois dernières années.
Bodha: Par rapport à la situation du Law and Order, le Premier ministre est-il en mesure de révéler à la Chambre, pour la période allant du 1er janvier 2007 à ce jour, le nombre de meurtres, d'homicides, d'agressions enregistrés, le nombre de cas de brutalité policière rapportés, le nombre de cas de vols de Vié Feray commis ; le nombre de cas d'agression avec violence où des femmes et des personnes âgées ont été les victimes, le nombre d'attaques contre des touristes, et les délits de drogue et autres offenses traitant du matériel pronograpahique et le nombre de mineurs impliqués ? Je voudrai également obtenir confirmation du Premier ministre si un nouveau Pattern de criminalité s'est manifesté au cours de ces derniers temps et les mesures prises pour faire face à la situation.
Ramgolam: De janvier à ce jour, soit pour les premiers six mois, les chiffres compilés par la police confirment 12 cas de meurtres, trois cas de Manslaughter et 6 299 cas d'agression.
Pour ce qui est des cas de brutalité policière, le nombre est de 74, dont 63 dénonçant des cas d'abus physique et 11 de nature verbale.
Il n'y a pas eu de braquage de banque au cours de cette période. Néanmoins, 13 cas d'attaques contre des stations-service et de salesmen ont été rapportés à la police. Un des cas a débouché sur un procès au criminel alors que les 12 autres font toujours l'objet d'enquêtes policières.
442 cas de vol de Vié Feray et de câbles électriques ont été consignés à travers l'île.

La police a procédé à 68 arrestations à cet effet.


565 cas de Larceny With Violence, dont 156 avec des femmes et des persones âgées en tant que victimes, ont été rapportés à la police ; 78 cas d'agression contre des touristes, dont 23 dans des bungalows, 27 dans les établissements hôteliers et les restaurants, 15 dans des résidences et 13 sur la voie publique.
En ce qui concerne la lutte contre la drogue, 1 971 cas ont été établis par la police et 1 237 personnes, dont 25 mineurs, ont été interpellées.

There has been no case of dealing with pornographic material involving minors. Ces statistiques se comparent favorablement avec celles enregistrées pour la période correspondante au cours des trois dernières années. They do no show any significant increase in the crime rate.
Il n'y a pas eu de Noticeable New Emerging Pattern dans la criminalité. Suite à un échange de vues avec le commissaire de police portant sur les tendances nationales en terme de criminalité, je me propose de solliciter de l'expertise étrangère en vue de mener une étude en profondeur. Les conclusions devront déboucher sur la mise sur pied d'un Independent Crime Research Survey à Maurice.
Je l'ai toujours dit et je le répète : le Law and Order ne devrait nullement constituer un Partisan Issue. C'est un dossier prioritaire à l'agenda du gouvernement. It is the undeniable right of all citizens living in a democratic country to expect Law and Order to be maintained and thus by an efficient and effective police force.
L'engagement du gouvernement dans la réforme et la modernisation de la force policière est indéniable. Nous n'écartons aucun effort pour lutter contre des menaces à la criminalité locale et internationale. La situation de Law and Order qui prévaut ces jours-ci n'est pas un phénomène nouveau. Puis-je référer la Chambre aux interpellations que j'avais soulevées alors que j'étais le leader de l'opposition.
A une période où les indicateurs économiques sont en zone positive, nous devrions exercer de la prudence en vue de ne pas transmettre de signaux négatifs aux investisseurs étrangers, aux toustistes, à la communauté des affaires et à la population en général. Une telle démarche pourrait remettre en question le feelgood factor qu souffle sur le pays dans la conjoncture.
Evidemment, dans un monde globalisé, la lutte pour lutter contre la criminalité et le maintien du Law and Order n'est nullement une tâche facile. This is why we need a concerted effort on the part of all concerned, including the NGOs and the public at large. Conscients du danger que représentent des menaces, les responsables se penche sur une base mensuelle sur la tendance de la criminalité dans le pays et élaborent des mesures dans le cadre légal existant et dans l'intérêt national.
Le National Crime Intelligence Service, qui vient d'être mis sur pied, est engagé dans un Monitoring constant de l'évolution sur le terrain et une série de mesures préventives ont été prises pour affronter la situation dans les meilleures conditions possibles. Ce nouveau service a assumé un rôle de premier plan dans de récentes saisies de drogue et d'arrestations à la Réunion et à Madagascar et également dans la saisie d'une arme à feu sur un passager venant de Paris.
Les autres mesures prises sont la confirmation en avril et mai derniers de 544 policiers et de 102 policières, le prochain recrutement de 500 policiers, une politique de Proactive Policing avec accent sur la Crime Prevention et des stratégies pour réduire le taux de criminalité ; des améliorations dans les technologies à la disposition de la police, dont l'installation de caméras de surveillance dans des zones à risques à Port-Louis dans un premier temps et dans d'autres régions subséquemment, le lancement d'une Integrated Digital radio Communication System pour la force policière.
La formation est une composante majeure dans cette stratégie. Dans ce contexte, un certain nombre de programmes de coopération est mis à exécution avec l'assistance de pays amis, dont l'Inde, la France, la Grande-Breatgne et les Etats-Unis. Des limiers du CID ont déjà bénéficié des cours de formation dispensés par des experts français. Nous mettons l'accent sur le développement d'expertise dans le domaine de la graphologie et du portrait-robot des suspects. Le recours de l'ADN en vue d'élucider des crimes sera privilégié et nous travaillons sur une nouveau cadre légal pour l'utilisation des tests ADN sur des suspects présumés et potentiels. L'expertise étrangère sera sollicitée à cet effet. Nous avons également apporté des amendements à la loi pour durcir les sentences et pour traduire dans le concret le fait que to get life sentence means life sentence. Le Sexual Offences Bill est à l'étude devant le Select Committee.
"I stringly believe that police must adopt a zero-tolerancve approach to crime. Les policiers sont également formés dans le domaine du respect des Droits de l'Homme. Le texte de loi en vue de l'institution d'un Police Complaints Bureau indépendant est actuellement en préparation. Nous voulons nous défaire de cette image malsaine de la police enquêtant sur la police suite à des doléances des membres du public.
Bodha: Les données sur la criminalité révélées par le Premier ministre peuvent susciter une autre lecture, comme par exemple les 6 299 cas d'agression peuvent se traduire par une quarantaine de cas par jour au cours de ces premiers six mois ; le nombre de cas de brutalité policière est au rythme de six par mois, les cas de Larceny With Violence avec des femmes et des personnes âgées comme victimes est d'au moins un cas par jour, alors que le nombre de cas de vols de Scrap Metal et de câbles électriques est plus de deux quotidiennement. Le Premier ministre est-il en mesure de se prononcer sur la gravité de la criminalité dans ces perspectives ? Il nous faut mettre l'accent sur un type de criminalité qui se dessine dans le paysage ? Je fais une lecture différente de ces statistiques ?
Ramgoolam: Le leader de l'opposition ne dispose pas de toutes les données lui permettant de mieux appréhender la situation. Je peux lui citer les chiffres depuis 2000 en ce qui concerne les cas d'agression, soit 10 704 en 2001, 12 051 en 2001, 11 894 en 2002, 12 425 en 2003, 12 770 en 2004 et 12 894 en 2005. Comme nous pouvons constater, le nombre de cas est resté sensiblement le même même si nous sommes tous d'accord que one crime is a crime and is too many. Pour les cas de Murder, la situation est la suivante au cours de ces dernières années, soit 26 en 2007, 27 en 2001, 24 en 2002, 26 en 2003, 28 en 2004 et 28 en 2005. La tendance est sensiblement la même pour les autres délits mentionnés, sauf que le phénomène de vol de vié feray est nouveau et pas de chiffres pour des dernières. Je maintiens que la tendance n'a pas connu de dégradation pour ce qui est du nombre d'agression contre des touristes, le nombre de cas était de 909 en 2005 et que pour les premiers six mois, il est de 264, soit légèrement inférieur à période correspondante même en tenant compte de la hausse du nombre de touristes visitant l'île cette année. The figure is aboiy lette? I hope it stays less. En 2002, le nombre de délits de drogue était de 3 022 en 2003 de 3061 et de 3537 en 2005.
Nous sollicitons l'aide étrangère pour améliorer et former les ressources pour lutter contre la criminalité. J'ai déjà fait état de l'aide française dans le domaine de la graphologie, de la ballistique et du rôle du National Crime Intelligence Service. Voila la situation.
Bodha: Venons-en aux crimes organisés. Il y le cas d'une station-service qui a été attaquée à sept reprise en une courte période. Cela s'est passé à Riche-terre. Peut-on connaître les conclusions de l'enquête policière? Quelles sont les mesures prises pour éviter toute récidive?
Ramgoolam: Les propriétaires des stations-service ont leur part de responsabilité à assumer. Nous ne devrons pas nous attendre à mettre un policier de faction devant chaque station-service .Le problème est que pendant la journée, les transactions se font en argent liquide, qui ne peut être versé en banque. Pour ce qui est de l'utilisation des cartes de crédit, il y a des commissions à verser aux banques commerciales. L'enquête policière est toujours en cours.
Bodha: Et les cas de brutalité policière. 74 cas rapportés depuis le début de l'année. Des interdictions des policiers dans un seul cas, soit celui impliquant Nitin Chinien. Comment explique-t-il cette carence? Qu'en est-il des autres policiers dénoncés dans d'autres cas?
Ramgoolam: Les allégations de brutalité policière doivent nécessairement faire l'objet d'enquête avant toute suspension. Dans le cas de Nitin Chinien, la Commission nationale des Droits de l'Homme a initié une enquête. Il y avait deux versions et les décisions sont tombées après une semaine d'enquête.
Bodha: En ce qui concerne les actes d'agression contre les touristes, le Travel Warning sur Maurice disponible sur le site web du Foreign and Commonwealth Offce est très sévère et dur contre Maurice. (A ce stade, le leader de l'opposition donne lecture de la teneur du communiqué posté par le FCO.) Il y a eu des périodes où le conseil aux voyageurs étrangers à Maurice était prodigué en des termes moins durs. Que compte faire le gouvernement pour atténuer le ton de ces avertissements ?
Ramgoolam : Les données pour les premiers se comparent favorablement par rapport à celles des précédentes périodes. Le nombre est inférieur malgré un accroissement du nombre de touristes. Quand j'étais leader de l'opposition, j'avais soulevé cette question. L'ancien Premier ministre me faisait comprendre que Maurice n'était pas le seul pays au monde à faire face à ce problème. Il soutenait qu'il y avait 200 autres pays dans le même cas. (Pour étayer ses dires, le Premier ministre cite des extraits des articles de presse rapportant les déclarations du précédent gouvernement sur ce problème.) Je lis même que lors d'une réception à l'occasion de remise de prix, arrosée avec du champagne…
Sithanen : Ki marque ?
Ramgoolam : La soirée était patronnée par Moët et Chandon. L'ancien ministre du Tourisme s'était adressé aux superpuissances en soulignant que ces Travel Advices représentent des armes de destruction massive contre l'industrie touristique des pays ciblés et avait fait un appel pour qu'ils revoient ce système.
Bhagwan : Puis-je demander au Premier ministre d'attirer l'attention du commissaire de police sur le Response Time des éléments de l'ERS ? Le délai est trop long entre une alerte et l'arrivée des premiers policiers sur les lieux. It's not so quick !
Ramgoolam : Avant 1998, quand j'avais pris l'initiative de mettre sur pied l'ERS, il n'y avait pas cette unité. Nous avons augmenté le nombre de véhicules affectés à l'ERS à 25. Autrefois, un appel 999 transitait à Mauritius Telecom avant d'arriver à l'Information Room de la police avant d'être connecté au poste de police concerné. Souvent, l'exercice devait être entamé de nouveau car le poste de police n'était pas celui qui était approprié pour le problème. Aujourd'hui, les appels 999 sont dirigés directement vers l'Information Room de la police avant d'arriver aux véhicules de l'ERS pour toute action. Le point soulevé par l'honorable Bhagwan est valable et pertinent ; je reprendrai la question avec le commissaire de police. It's a good point !
Bhagwan : Un grave problème se pose au centre de Rose-Hill, de Quatre-Bornes et de Beau-Bassin. A partir de 19 h chaque soir, il devient extrêmement hasardeux et difficile de se déplacer en raison du nombre croissant de prostituées qui envahissent ces endroits, et du problème de trafic de drogue. Puis-je demander au Premier ministre de soulever cette question avec le commissaire de police en vue de rétablir la situation ?
Sithanen : Ki to al fer dan Quatre-Bornes, twa !
Ramgoolam : The Honourable Member is right ! C'est aussi un fait qu'après les séances parlementaires nocturnes, en rentrant, nous pouvons constater ce même problème du côté du Caudan…
Bhagwan : Zot aret twa !
Ramgoolam : They never stopped me…
Cet échange provoque des réactions de bonhomie de part et d'autre…
Xavier Duval (à l'adresse de Rajesh Bhagwan) : Zot aret twa ! Zot kwar touris !
Ramgoolam : En fait deux des vice-Premiers ministres, qui sont députés de la région, ont évoqué ce problème auparavant. Je demanderai à la police de renforcer les patrouilles dans ces régions. Mais une fois le départ des policiers, elles reviennent occuper les lieux.
Bodha : Pour ce qui est de la situation au niveau de la drogue, outre le fait que Maurice compte quelque 20 000 drogués, j'apprends que l'on commence à se droguer de plus en plus jeune. Comment compte-t-il s'attaquer à ce problème ?
Ramgoolam : Nous avons confirmé cette tendance au niveau du problème du VIH/sida avec les seringues et le taux de propagation de ce virus. Nous avons pris la décision d'introduire la formule de distribution de seringues en vue de lutter contre ce phénomène.
Bodha : Le Premier ministre n'est-il pas convaincu qu'il y a un véritable problème d'insécurité dans le pays ?
Ramgoolam : Dans le temps, sous le précédent gouvernement, il existait des No-Go Areas. Je peux citer les Karo-Kaliptis et autres Résidences-Kennedy. La police ne pouvait avoir accès à ces endroits. Aujourd'hui, tel n'est plus le cas. Pour revenir à l'ancien Premier ministre, dois-je rappeler sa déclaration que ce problème n'était pas l'apanage de Maurice. We have to be tough on crime. Il ne faut pas oublier que c'est sous le précédent gouvernement qu'avait été commis le plus important braquage de banque commerciale en pleine journée. Les braqueurs ont déjoué les systèmes de contrôle de cette banque et un des employés a été assassiné dans le main vault en pleine journée.
A ce stade, le député de la majorité Anand Rucktooa revient sur la saisie d'armes à feu sur un passager venant de France. Navin Ramgoolam annonce qu'il a félicité l'escouade policière qui a effectué cette saisie et cette arrestation. " L'arme avait traversé tous les contrôles à l'aéroport Charles de Gaulle en France. Nous savons très bien combien ces contrôles sont contraignants ", devait-il faire ressortir.
Les députés du MMM Alan Ganoo et Sam Lauthan interviennent avec des interpellation supplémentaires. Le Premier ministre fait état de la reprise de ses contacts avec le nouveau président français, Nicolas Sarkozy, au sujet d'une assistance pour la modernisation de la force policière.
L'ultime interpellation supplémentaire du leader de l'opposition porte sur les cas de mineurs dans des délits relevant de la pornographie. Navin Ramgoolam répondra que la PNQ porte sur les premiers six mois de cette année et que de tels cas n'ont pas été relevés pour cette période.

SOURCE---LE MAURICIEN DU 30 JUIN 2007




Le Ministre Faugoo annonce


des tests réguliers sur des médicaments[09 May 2007]
Branle-bas de combat à la Santé après que la nouvelle sur la qualité inférieure des médicaments a été mise au jour. Ces médicaments, achetés en 2004 - 2005, ont été retirés du service des hôpitaux. Des analyses faites en Afrique du Sud ont démontré qu’ils ne correspondent pas aux normes. Aujourd’hui, pour rassurer le public, les services administratifs du ministère de la Santé rencontrent l’Institut pour la protection des consommateurs (IPC) et tentent de désamorcer la bombe… Entre-temps, le ministre de la Santé, Satish Faugoo, indique que dès qu’il a été mis au courant de cette affaire, il a réagi en exigeant que des tests soient effectués régulièrement pour des médicaments destinés aux maladies les plus répandues, dont l’hypertension, le diabète et l’asthme. Il voulait d’ailleurs faire le point sur la question des médicaments de qualité inférieure lors d’une déclaration parlementaire, mais n’a pu le faire. Une interpellation parlementaire de l’opposition sur le manque de médicaments n’a pas non plus été répondue, faute de temps. Le Senior Chief Executive du ministère, Jaya Veerapen, a hier rencontré Mosadeq Sahebdin de l’IPC. “Une fois que le ministère a été mis en présence de ces analyses, ils ont demandé des explications aux fournisseurs. Des quatre laboratoires, trois contestent l’interprétation des résultats et le quatrième, la méthodologie du laboratoire. Ils ont l’intention de confronter le laboratoire sud-africain. Nous attendons les évolutions avant de nous prononcer”, soutient Mosadeq Sahebdin. Ce dernier insiste qu’il faut que cette question soit transparente pour éviter toute confusion dans le public. Le ministère de la Santé envisage également d’avoir un second avis sur les résultats qui ont été effectués par le laboratoire de Pretoria, en Afrique du Sud. Ces médicaments analysés étaient destinés aux diabétiques, aux hypertendus, aux asthmatiques. Les anti-malaria et les anti-tuberculose ont aussi été analysés. La majorité des médicaments avaient déjà été utilisés, pendant au moins un an, au moment de leur retrait. Une des failles importantes pour s’assurer de la qualité des médicaments a été le retard dans la mise en place d’un laboratoire de qualité. Toutefois, ce retard, causé par le manque de compétences, sera bientôt comblé. Cinq chimistes ont été recrutés et le projet d’un laboratoire à Réduit devra aboutir, très bientôt. Le chef pharmacien du ministère de la Santé, Gérard Requin, déclarait hier que “l’assurance de qualité” a toujours été le souci du ministère : “Knowingly, nous n’allons pas offrir des médicaments qui ne sont pas bons aux patients. La politique d’assurance de qualité a été renforcée avec le ministre Satish Faugoo.” De plus, il réfute l’argument faisant état du fait que les médicaments étaient achetés seulement au “lowest bidder” : “ C’est faux”, affirme-t-il. En attendant le dénouement de cette affaire, le public s’attend à être rassuré pour que jamais plus des médicaments en dessous de la qualité requise (sub-standard) ne leur soient proposés.
Jane L. O’NEILL DE L'EXPRESS

vendredi 8 juin 2007

Journée mondiale de l’Océan :
Tous citoyens de l’océan !
P
rendre conscience que l’océan est vital et agir pour sa préservation chacun à son niveau, voilà l’ambition de la Journée mondiale des Océans, célébrée comme chaque année le 8 juin, sous l’égide de la Commission Océanographique Intergouvernementale (COI) de l’Unesco. La Journée de l’Océan vise à nous rappeler le rôle des océans comme source de vie partout dans le monde. Il s’agit d’une célébration internationale proclamée il y a dix ans à l’occasion du Sommet de la Terre et des Nations Unies tenu à Rio de Janeiro. Après des débuts timides, cet événement a aujourd’hui une grande ampleur dans le domaine de la sensibilisation à la santé des océans et celui d’une meilleure gestion de l’Océan et de ses ressources. Tous citoyens de l’Océan !Il n’existe qu’un seul et unique Océan qui relie tous les continents entre eux et participe à tous les mécanismes à la base de la vie sur la Planète. L’océan, patrimoine commun de l’Humanité, joue un rôle prépondérant dans le maintien de la stabilité du climat, du cycle de l’eau et de la vie terrestre, comme de nos sociétés. Aujourd’hui, il échappe au contrôle fondamental des citoyens. Cette absence de contrôle doit être compensée par un travail important de sensibilisation, afin de construire une véritable citoyenneté de l’océan mondial, notamment auprès des Jeunes.
Or, l’Océan reçoit 7 millions de tonnes de déchets chaque année. 75% des stocks de poissons sont surexploités ou ont atteint leur limite d’exploitation. Par ailleurs, les conséquences du réchauffement climatique mettent en péril la qualité devie des populations dans de nombreux points du globe.Nous pouvons changer cela. En modifiant nos comportements et en prenant conscience que l’avenir des générations futures passe par la préservation de l’Océan.Un événement international Simultanément sur les 5 continents, les aquariums, centres de sciences, musées, associations et institutions d’éducation à l’environnement marin du Réseau Océan Mondial proposent à leur public des festivités pleines d’animations ludiques et d’actions concrètes. Ateliers artistiques et pédagogiques, conférences, nettoyage de plages/de ports, films, contes et concours sont organisés simultanément sur l’ensemble de la semaine ou du week-end autour du 8 juin. Des opérations sont prévues sur les cinq continents, aussi bien en France, qu’en Mauritanie, Italiem Etas-Unies, Australie ou Danemark.
Ce que nous faisons au sein de notre communauté peut avoir des effets positifs ou négatifs sur nos océans. L’eau passe de nos océans à l’atmosphère, puis aux terres avant de retourner dans les océans. Les ressources en eau sont limitées et nous ne disposons que de quantités existantes sur Terre. La protection de nos océans commence par celle de nos bassins hydrographiques*, et nous devons nous en assurer. *Zone géographique où toutes les eaux s’écoulent vers le point le plus bas et se rejoignent pour former un cours d’eau, un lac ou une nappe souterraine.Les objectifs de cette journée :- L’adoption d’une nouvelle perspective en encourageant les individus à réfléchir à ce que l’eau signifie pour eux et aux raisons de lui attacher une grande valeur ;- La sensibilisation : un grand nombre de gens ne réalisent pas la profusion de créatures vivantes et d’habitats dont la beauté n’a d’égale que la diversité, que renferment nos rivières et nos océans, ni l’impact de nos actions sur ces ressources ;- Le changement de nos habitudes : les citoyens doivent être encouragés à devenir les gardiens de nos eaux afin de les préserver pour les générations futures ;- La célébration : que vous habitiez à l’intérieur des terres ou sur la côte, vous pouvez organiser des événements sur le thème de l’eau ou y participer.
Source : site web des Journées mondiales et Réseau Océan Mondial

mercredi 6 juin 2007

AS THE FAMILY GOES
SO GOES THE SOCIETY


The theme of to-day conference of the Anti Corruption Socio Cultural and Religlous core team held at ICAC Bilding Head quarters , Marine Road P. Louis

Director General Mr A.K Ujoodha, DirectorGeneral, ICAC adressing the Assistance

YOU CAN STOP CORRUPTION

SLOGAN IN THE CONTEXT OF iNTERNATIONAL Anti -Corruption Day



some members of Religious bodies













mrs Homa Mungapen from the Council of Religions adressing the Audience on "Est-ce que l'ETIQUE ET LA SPIRITUALITE constituent les fondements de notre societé


presentation from Prabhu Arjun Das, core team member on building strong family relationships that model positive behaviour.









mrs pellegrin representing the Bahai faith











mardi 5 juin 2007

Melting Ice-A Hot Topic?
New UNEP Report Shows Just How Hot It's Getting
Lives and Livelihoods of Hundreds of Millions if not Billions in Many Parts of the World Influenced by Ice and Snow Losses Linked to Climate Change
World Environment Day 2007

Tromso/Nairobi, 4 June 2007 - The futures of hundreds of millions of people across the world will be affected by declines in snow cover, sea ice, glaciers, permafrost and lake ice a new and unique report launched to mark World Environment Day (WED) says.
Impacts are likely to include significant changes in the availability of water supplies for drinking and agriculture, rising sea levels affecting low lying coasts and islands and an increase in hazards such as subsidence of currently frozen land.
An estimated 40 per cent of the world's population could be affected by loss of snow and glaciers on the mountains of Asia says the UN Environment Programme (UNEP) in the Global Outlook for Ice and Snow.
Similar challenges are facing countries, communities, farmers and power generators in the Alps to the Andes and the Pyrenees, says the report.
Melting ice and snow are also likely to increase hazards including avalanches and floods from the build up of potentially unstable glacial lakes. These can burst their ice and soil dams sending walls of water down valleys at speeds close to that of a modern anti-tank missile.
Rising temperatures and the thawing of frozen land or 'permafrost' is triggering the expansion of existing- and the emergence of new- water bodies in places like Siberia.
These are bubbling methane into the atmosphere with emissions so forceful they can keep holes open on the lakes' icy surfaces even during sub zero winter months.
Methane is a powerful global warming gas and new estimates indicate that the quantities emerging from these so called thermokast lakes is up to five times higher than had previously been supposed.
Meanwhile less snow and sea ice are leading to more of the sun's heat being absorbed by the land and the polar oceans which in turn may speed up global climate change.
These are among the 'feedbacks' which some experts fear could trigger even faster or more abrupt climatic changes with even wider-ranging impacts on people, economies and wildlife.
Adaptation
Some communities are already adapting to climate change. For example hunters in parts of Greenland are abandoning traditional dog sleds in favour of skiffs as a result of less predictable sea ice.
A key railway line in China, built on permafrost, has been designed with special cooling technology to reduce the risks of subsidence.
However the report acknowledges that many indigenous peoples lack the financial resources and technology needed to adapt. While, many parts of the world currently remain ill prepared for the likely pace of climatic change.
Achim Steiner, UN Under-Secretary General and UNEP Executive Director, said today: "This report is about ice and snow and may to some people seem to address issues from remote and far away places. But the report underlines that fate of the world's snowy and icy places in a climatically challenged world should be cause for concern in every ministry, boardroom and living room across the world. Indeed the findings are as relevant to people living in the Tropics and temperate climes- and in cities from Berlin to Brasilia and Beijing to Boston- as they are for the people living in Arctic or in ice-capped mountain regions".
"The report comes in 2007, a year in which climate change came in from the cold in terms of science, likely impacts and costs. Indeed the Intergovernmental Panel on Climate Change has concluded that the bill may be less than 0.1 per cent of global GDP a year. So overcoming the climate change challenge is the bargain of the century," he added.
"The missing link is universal political action. Today's report should empower the public to take their leaders to task?should encourage them to ask how much hotter it has to get before we act on a fair and forward-looking emissions reduction deal in Bali this December," said Mr Steiner, who was speaking at the launch in Tromso.
Helen Bjoernoey, the Minister of the Environment for Norway, said: " This report gives us an overall picture of the changes in snow and ice cover and the consequences for human beings and nature, not only in the polar and mountainous areas, but all over the world. To me it is particularly alarming to realize that climate change can be a reinforcing process-global warming results in further global warming".
"As documented in the report, melting of ice and snow will in itself have severe consequences on nature and society. But it will also reduce the reflection of sun beams from the surface of the Earth and in this way contribute to further global warming. Recent scientific findings indicate that these changes may occur at a faster rate than reflected in the IPCC 4th Assessment Report. So, there is reason for deep concern," she said.
"The challenge of global climate change can only be met through global political action. Norway has adopted as an aim to limit the global temperature increase to a maximum of 2 degrees Celsius. And we will work for having this limit adopted as a framework for negotiations on future commitments under the UNFCCC. Norway is prepared to take its share in this global effort. We will work actively towards a positive result at this year's Bali meeting, which can pave the ground for adoption of an agreement on global emission reductions at the latest in 2009," said Ms Bjoernoey.
The Global Outlook for Ice and Snow, involving UNEP and a network of some 70 of the world's best experts, has been compiled in part to support the International Polar Year (IPY) running from 2007 to 2008.
The peer reviewed report builds on and in some areas extends the work of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) whose fourth assessment reports were issued between February and May this year.
The report also flags up areas in need of further scientific clarity which the IPY, a major international science initiative of the World Meteorological Organisation and the International Council for Science of which UNEP is a partner, aims to resolve.
These include the likely fate of the Antarctica and Greenland ice sheets where 98 to 99 per cent of the world's freshwater ice on the Earth's surface is held.
A total meltdown of the Greenland ice sheet would trigger an estimated seven metre rise in sea levels. Even just a 20 per cent melting of Greenland and a five per cent melting of Antarctica would result in a four to five metre sea level rise.
This is a possibility over the coming centuries if greenhouse gases are not reduced in the 21st century and this might happen sooner if warming air and warming seawater continue to destabilize parts of the ice sheets.
The melting of these sheets in conjunction with those on mountain glaciers and ice caps, along with the thermal expansion of the oceans, have so far led to a sea level rise of just under 20 cm between 1870 and 2001?with sea levels rising by just over three millimetres annually between the early 1990s and 2006.
Resolving just how much of the ice may melt has direct consequences for people living in low lying areas and islands.
Based on today's population a one metre sea level rise would, without adaptation measures, expose some 145 million people to flooding with Asia most affected.
Areas of concern include many small islands and populations living in the mega deltas of the Ganges-Brahmaputra, the Mekong and the Nile in Africa. Low lying Bangladesh is singled out as a country of particular concern.
The overall economic costs to communities, livelihoods, industry and infrastructure could be nearly $950 billion under a one metre sea level rise scenario.
Christian Lambrechts of UNEP's Division of Early Warning and Assessment said the new report was designed to support the IPY in other ways.
"We hope that this Global Outlook will demonstrate that the planet's ice and snow is intimately connected to all life on Earth and not just those living or working in polar and mountain regions," he added.
Joan Eamer of UNEP Grid-Arendal in southern Norway said: "The Global Outlook is unique in the sense that it brings together all the different forms of ice and snow that occur in the world?collectively known as the cryosphere- and links them to the climate, to nature and to people both now and in the future".
Pal Prestud of CICERO?the Centre for International Climate and Environmental Research in Oslo and Chairman of the Steering Committee for the new report, added: "One issue that rings loudly throughout the report is the need for greater certainty with regards to that fate of ice sheets. There are signs that these are breaking up, not just slowly melting and to date we do not fully understand the processes behind this".
"We can state with confidence that sea level rise is increasing, but we lack the ability to predict how much the ice sheets will in the end contribute to this over the next 10 years let alone the next 50 years?all we can say is that their potential to dramatically increase sea levels is enormous and far above the current UN Intergovernmental Panel on Climate Change predictions," he added.
Snow
Seasonal snow cover is the main source of runoff in the dry season in many mountain regions?globally over a billion people depend on it for their water supplies for domestic, agricultural and industrial uses including in some cases hydro-electric power generation.
Snow is also economically important for winter sports, agriculture and animal husbandry such as reindeer herding and survival of caribou. Snow that has melted and refrozen into ice can become too hard for these animals to graze for their key food source?lichens.
"There have been catastrophic declines in the Peary caribou on Arctic islands of North America and they are now considered endangered. The formation of ice layers, following rain during the winter..?has been identified as the chief cause of the declines," says the report.
Satellite monitoring shows that, since the late 1960s, snow cover in the Northern Hemisphere has been decreasing by 1.3 per cent per decade.
The Western United States, particularly in the spring in the Pacific North West, is among the regions seeing the biggest decrease.
Here the 'depth' or quantity of water from snow melt has fallen by between 50 per cent and 75 per cent over recent decades.
Melting of snow in the Rocky Mountains of British Columbia form the headwaters of the Columbia River. It supplies water for larges areas of western Canada and north-west United States including for important irrigation and hydroelectric schemes.
The Global Outlook for Ice and Snow says that unchecked climate change will aggravate the changes. For example a 2 degree C temperature rise in the Cascade Range of mountains of the Pacific North West of the United States could "reduce temperate snow cover by over 20 per cent".
Similar impacts are likely in the Andes, the Alps and the Pyrenees which in turn will decrease summer water run off. For every one degree C rise in temperature, the snow line is predicted to move up the mountains?by 120 metres in Chile for example and by 150 metres in the Alps.
The report notes that the declines in snow will not be uniform with some climate models indicating reductions of snow of between 60 per cent and 80 per cent in middle latitudes like Europe by the end of the century?but increases in Siberia and the Canadian Arctic by the same time as a result of increased precipitation.
Changes in patterns of snow are likely to impact on tourism and recreation including skiing and snowmobiling.
"Other less widespread winter sports such as dog mushing, sledding and snowshoeing can be important to local economies and are impacted when snow arrives anomalously late, too little or not at all," says the report.
Frozen Ground or Permafrost and the Increase in Methane Bubbling Lakes
Permafrost or frozen ground is important for the stability of buildings and infrastructure. Subsidence is one manifestation of thawing permafrost.
These soils also contain large quantities of ancient greenhouse gases which could be released into the atmosphere as a result of widespread thawing.
"The upper part of permafrost in boreal and arctic ecosystems is estimated to contain around 750 to 950 gigatonnes of organic carbon," says the report. Currently there are around 750 gigatonnes of organic carbon in the atmosphere.
Some models predict that permafrost could, by the end of the century, be thawing in "practically all areas south of the Brooks Range in Alaska and in most of a sub artic Canada. In Russia the most severe permafrost degradation is projected for northwest Siberia and the European north. Almost all permafrost along the southern coasts of Greenland will be thawing by the end of the 21st century".
The area of permafrost in China is expected to decline by 30 per cent to 50 per cent during this century.
Some countries are already adapting infrastructure to cope with projected permafrost thawing. The design of the Qinghai-Tibet railway already factors in the likely impact of a 2.6 degree C temperature rise by incorporating cooling techniques.
"The impacts of climate changes on stability will also need to be considered in the design of the proposed China-Russia oil pipeline," says the report.
Thermokast Lakes
The report also flags up the curious case of lakes forming in places like Siberia as a result of the thawing of ice rich permafrost. Bubbles of methane, estimated to be up to 43,000 years-old, are being released to the atmosphere.
In Siberia, the amounts of methane being released maybe five times higher than was previously supposed.
"If significant permafrost warming and thawing occurs as projected, tens of thousands of teragrams of methane could be emitted from lakes?an amount that greatly exceeds the 4,850 teragrams of methane currently in the atmosphere," says the report.
Sea Ice
Sea ice is important in relation to ocean circulations such as the Gulf Stream and is also important for the food chain and also for wildlife such as polar bears and walruses as well as fisheries.
The livelihoods and cultures of coastal Arctic indigenous people are inextricably linked with sea ice.
Nearly four million people live in the Arctic including indigenous peoples. Impacts are already being felt. Hunters in Qeqertarsuaq, Western Greenland, are replacing dog teams with motor boats because of a lack of solid ice.
Overall the extent of sea ice in the north has decreased by 2.5 per cent per decade in March and close to nine per cent in September over the past quarter century. At just over 10.5 per cent, the biggest decline has been in the Greenland Sea.
In Antarctica the trend is less clear cut with a weak 'non-significant' overall increase in its extent, for example, in the Ross Sea of 4.8 per cent per decade but a decrease in, for example, the Bellingshausen Sea of 5.3 per cent per decade.
Sea ice extent in both polar regions is expected to decline by a quarter by 2100 with the Arctic largely ice-free in the summer by the same date. But the report also points to possible abrupt changes or 'tipping points' that could bring an ice-free Arctic in the summer months forward by 60 years.
The Northern Sea Route along the Siberian coast is currently navigable for 30 days but this could increase to 120 days during the century?a new economic opportunity for the region-but one, along with greater access to oil and gas fields and fisheries, that will require careful environmental management.
Glaciers
Many glaciers are already receding in response to climate change. The report says that a three degree C rise in summer air temperatures could see the Alps lose about 80 per cent of their glacier cover.
Heavily glaciated areas like Argentina and Chile's Patagonia region and the St Elias Mountains in Alaska could see the collapse of these ice bodies.
The formation of lakes as a result of melting glacier and the risks of glacial lake outburst floods or GLOFs is also highlighted. Such lakes have potential to release up to 100 million cubic metres of water at speeds of up to 10,000 metres a second down vulnerable valleys.
Mountain regions at risk include the Himalayas, Tien Shan and the Pamirs of Tajikistan but also the Andes and the European Alps.
In July 1998 a GLOF in the Shahimardan valley of Kyrgyzstan and Uzbekistan killed over 100 people. Another in August 2002 in the Shakhdara valley of the Tajik Pamir mountains claimed 23 lives.
Meanwhile in Asia the lives of some 2.4 billion people?40 per cent of the current global population?are influenced by the summer meltwaters of glaciers in the Himalayas-Hindu Kush, Kunlun Shan, Pamir and Tien Shanan mountain regions.
These glaciers could shrink by between just over 40 per and up to around 80 per cent by 2100 under current climate models with some mountain ranges completely devoid of glacial coverage.
Rivers at risk include the Syr Darya, Amu Darya, Indus, Ganges, Brahmaputra, Yangtze and Huang He or Yellow river where some 1.3 billion people could be at increased risk of water shortages and many more at risk of losing irrigation water for crops as well as disruptions to industry and power generation.
African glaciers have lost over 80 per cent of their area indicating major changes in climate and other phenomena such as rainfall.
River and Lake Ice
Freshwater ice is an important component of many river and lakes in the Northern Hemisphere including North America's Red River; Finland's Lake Kallavesi and Tornionjoki river and the Angara river in south east Siberia.
Long term records indicate that rising air temperatures in the autumn and spring have produced a 10 to 15 day delay in 'freeze up' and a similar advance in break up.
Models indicate that continued climate change might change the timing and magnitude of spring melting affecting spring 'ice jam' flooding in communities. Climate change might actually reduce these dramatic events in the far north?but this could lead to the extensive wetlands on Arctic river deltas drying out and turning to shrubland.
There is also concern over the impacts on fish and other biodiversity and links between transport and indigenous peoples. Currently many remote communities use frozen lakes and rivers as routes to traditional hunting, fishing and trapping areas or for accessing larger human settlements.
Notes to Editors
The Global Outlook for Ice and Snow was launched today at World Environment Day 2007 held in Tromso, Norway. It, along with downloadable pictures, is available at http://www.unep.org/geo/geo_ice
The book is available for purchase at www.earthprint.com priced USD 40
World Environment Day, commemorated each year on 5 June, is one of the principal vehicles through which the United Nations stimulates worldwide awareness of the environment and enhances political attention and action. The World Environment Day slogan selected for 2007 is Melting Ice ? a Hot Topic? In support of International Polar Year, the WED theme selected for 2007 focuses on the effects that climate change is having on polar ecosystems and communities, and the ensuing consequences around the world.
The main celebrations will be held in Tromsø, Norway, a city with a living polar history which also hosts a centre for polar research. The highlights of the celebrations include an ecumenical service led by Archbishop Desmond Tutu in the Arctic Cathedral, the awards ceremony for the winners of UNEP's 16th International Children's Painting Competition on the Environment, with prizes presented by Crown Prince Haakon of Norway, a scientific conference on the theme of climate change at Tromsø University, the Sophie Prize awards ceremony, and an art exhibition, as part of UNEP's art and environment initiative.
For more information see www.unep.org/wed/2007 and www.wed.npolar.no
A full programme of events can be found at www.regjeringen.no
For More Information Please Contact Nick Nuttall, UNEP Spokesperson, on Tel: +254 20 7623084, Mobile: +254 733 632755, Alternative Mobile: +254 727 531 253 E-mail: nick.nuttall@unep.org
Journée Mondiale de l’Environnement :
l´accent mis sur les régions polaires
La Journée mondiale de l’Environnement, célébrée chaque année le 5 juin, nous concerne tous directement. C’est pour les Nations Unies l’un des principaux moyens pour susciter une plus grande prise de conscience envers l’environnement et promouvoir l’intérêt et l’action politique. Le thème de la Journée mondiale de l’environnement retenu pour 2007 est le suivant : ´La fonte des glaces : une question brûlante ?´ Dans le cadre de l’Année Polaire internationale, le slogan met en lumière les effets des transformations de l’environnement polaire sur les climats du monde entier.Les principales célébrations de la Journée mondiale de l’Environnement 2007 se tiendront en Norvège. C’est un honneur pout le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) que la municipalité de TromsØ ait accepté d’accueillir cette importante journée des Nations Unies.Le PNUE propose aux différentes nations de souligner la dimension humaine des problèmes environnementaux, de donner aux individus les moyens de devenir des acteurs du développement durable et équitable, de renforcer l’idée que la participation des communautés locales est une condition essentielle pour le changement des comportements en matière d’environnement et de susciter des partenariats qui assurent à tous les pays et à tous les peuples un avenir plus sûr et plus prospère.
Les activités organisées à MauriceLe ministère de l’Environnement et la ´National Development Unit´ organisent une série d’activités dans le cadre de la Journée mondiale de l’Environnement :Le ministère, en collaboration avec le Rajiv Gandhi Science Centre, organise un calendrier d’activités échelonné sur 5 jours. Au programme : table ronde et présentation sur le changement climatique destinées aux élèves du secondaire. Ces présentations, dirigées (en anglais) par deux animateurs porteront sur les sujets suivants :- ´Global Warming, Climate Change and Sea Level Rise – a scientific insight´- ´Response measures and adaptation in the agricultural and fisheries sector´- ´Response measures and adaptation in the coastal zone´- ´An insight of the Land Based Oceanic Industry´- ´Climate change, energy and sustainable development´La table ronde sera quotidiennement suivie d’un documentaire de 52 minutes sur le changement climatique. Un poster représentant le changement climatique sera aussi visible au Rajiv Gandhi Science Centre. Le ministère de l’Environnement, en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, organise le mardi 5 juin un Rallye des Jeunes destinés aux élèves du ssecondaire, de la Form IV à VI. Le rallye débutera au Centre Communautaire de Riche Mare, traversera Centre de Flacq, pour prendre fin au stade Auguste Volaire. Les étudiants sont invités à se munir de costumes, bannières et autre matériel de leur choix pour représenter le thème de la Journée mondiale de l’Environnement 2007. Un jury, présent sur place, déterminera les 3 écoles illustrant le mieux le thème de la journée, et leur décernera une récompense. Le rallye sera suivi d’un spectacle culturel. Le public en général, de même que les organisations et institutions, est invité à planter des arbres et autres plantes pour célébrer de manière significative la Journée de l’Environnement.
Pour info : la journée à ses débuts La Journée mondiale de l’Environnement a été lancée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1972, afin de marquer l’ouverture de la Conférence de Stockholm sur l’Environnement humain. Une autre résolution adoptée le même jour par l’Assemblée générale est à l’origine de la création du PNUE. Comment célébrer cette journée ?La Journée mondiale de l’Environnement peut être célébrée de multiples façons, y compris des marches, des défilés à vélo, des concerts des concours de rédaction et de dessin dans les écoles, des plantations d’arbres, des campagnes de recyclage et de nettoayge et bien d’autres activités encore. Dans de nombreux pays, cet événement est une occasion pour promovoir l’intérêt et l’action au niveau politique. Ce jour-là, des chefs d’Etats, des premiers ministres et des ministres de l’Environnement prononcent des discours dans lesquels ils s’engagent à agir pour la sauvegarde de notre Terre. Des engagements visant l’établissement de structures gouvernementales permanentes destinées à la gestion et à la planification économique de l’environnement, sont pris officiellement. Cette célébration représente également une occasion pour la signature ou la ratification de conventionsinternationales en faveur de l’environnement. Profitons de cette Journée mondiale de l’Environnement pour examiner l’état de notre environnement. Prenons le temps de réfléchir aux actions que chacun d’entre nous doit mettre en œuvre, et mettons-nous, dès maintenant, au travail afin de préserver, ensemble, toute vie sur terre.Source : UNEP (Programme des Nations Unies pour l’Environnement )